samedi 25 janvier 2025

Auxerre - ASSE, 1-1 (Stassin)

Moins fluide au milieu


Après Nantes, les Verts de Horneland ont confirmé contre Auxerre qu'ils ont du mal contre les blocs bas, surtout avec un milieu sans repères collectifs...

Avec les deux relayeurs habituels suspendus, Bouchouari et Louis Mouton, le chantier du jour se situait au milieu. Moueffek était toujours à l'infirmerie, mais Ekwah était de retour et il a repris sa place en pointe basse/centre du trio, avec Amougou et Fomba en relayeurs :


Pour le reste, la défense habituelle, tout comme les trois meilleurs offensifs disponibiles actuellement, Davitashvili - Stassin - Boakye. On remarque leur positionnement habituel sous Horneland, avec l'avant-centre plus reculé, au marquage du milieu adverse, pendant que les deux ailiers pressent la défense centrale adverse.

Pour revenir au milieu, c'est là que les changements ont été effectués en 2MT, où les solutions ont été recherchées par le staff stéphanois. Tout d'abord Tardieu est entré à l'heure de jeu...


... à la place de Fomba, à gauche, Ekwah gardant son rôle de pointe basse. Un rôle qui convient plus à Tardieu que celui de relayeur et qu'il a retrouvé pour les dernières 10 minutes, quand Ekwah est sorti :


Miladinovic est donc entré en relayeur gauche et en même temps Cafaro a retrouvé un peu de temps de jeu en remplaçant Boakye à l'aile droite. Les seuls changements effectués par le staff stéphanois dans ce match.

Pour revenir aux trois milieux, en manque de repères collectifs, ils ont eu du mal à peser sur le jeu comme les Stéphanois nous ont habitué récemment. Tout d'abord, en première mi-temps, ils ont eu du mal contre un bloc bas :


Dans cet exemple à la 29e minute qui commence avec une relance de Larsonneur, on voit bien le triangle pointe basse du milieu stéphanois, ainsi que l'approche défensive adverse : leur avant-centre est au marquage d'Ekwah. Nadé reçoit le ballon...


... il échange avec Batubinsika et chercher des solutions, qui sont difficiles à trouver dans le 5-4-1 auxerrois. Il n'y a pas de pressing adverse sur la charnière stéphanoise, qui devient implicitement la dépositaire du jeu :


Fomba se trouve toujours caché derrière un milieu, mais les appels de Stassin, qui décroche, et de Boakye, en profondeur, libèrent un espace entre les lignes pour Amougou. Il ne peut pas être trouvé, Nadé joue avec Petrot à gauche, qui combine avec Davitashvili dans le couloir...


... et le ballon fait ensuite le chemin adverse. Quand Nadé le reçoit à nouveau, ses trois coéquipiers du milieu sont de nouveau pris par leurs adversaires respectifs. La charnière stéphanoise continue à garder le ballon...


... et comme elle n'est pas pressée, Batubinsika peut croiser la ligne médiane balle au pied. Devant lui le 5-4-1 adverse est en place, les Verts plaçant quand-même trois joueurs entre les lignes, Fomba, Boakye et Amougou, mais il n'y a pas d'angle de passe vers eux. Ekwah est toujours pris, une solution peut se trouver à droite dans le couloir d'Appiah...


... mais Batubinsika préfère s'appuyer sur Amougou et, une fois que le ballon lui revient, jouer en arrière avec Nadé. Les deux défenseurs centraux reculent...


... et finissent par jouer avec le gardien. Devant eux, le trio au milieu est, comme depuis le début de l'action, pris par leurs adversaires respectif.

La physionomie du match a changé après la pause, car les Auxerrois sont revenus des vestiaires avec un peu plus d'intentions, notamment un pressing haut sur la charnière stéphanoise :


Dans cet exemple à la 57e minute, Larsonneur prend le risque d'une passe verticale à destination d'Ekwah. Si les deux autres milieux sont pris comme avant, la sentinelle stéphanoise est temporairement libre, car l'avant-centre était au niveau des défenseurs centraux. Ekwah joue avec Nadé...


... qui lui le redonne ensuite, malgré un adversaire sur son dos. Les Verts prennent plus de risques et ça paie initialement, car ils arrivent à sortir de ce pressing. Davitashvili est trouvé...


... mais son contrôle approximatif est synonyme de perte de possession. Les Auxerrois se projettent vite vers l'avant, l'axe gauche de la défense stéphanoise est pris de vitesse. Heureusement, le centre est complètement raté. Une minute plus tard, une autre relance de Larsonneur...


... voit Nadé chercher de nouveau Ekwah en plein axe. Comme toujours Amougou et Fomba sont introuvables, Ekwah n'oriente pas le jeu vers l'avant, il redonne à Nadé, qui joue avec Petrot :


Si le 5-4-1 adverse est initialement en place, leur pressing crée des espaces. Le milieu de Fomba sort de sa ligne pour attaquer Nadé - ça n'arrivait jamais en 1MT. Un défenseur sort donc à son tour pour chercher Fomba et les appels coordonnés de Davitashvili et Stassin profitent de ce "trou" :


L'ailier stéphanois décroche et l'avant-centre plonge dans l'espace, où il est trouvé par le long ballon de Petrot. Il revient balle au pied vers l'axe...


... en profitant des appels en profondeur de Davitashvili et Fomba, avant de lancer parfaitement Boakye dans le dos de la défense. L'ailier dribble le gardien et voit son tir sorti sur la ligne par un défenseur - techniquement l'entraîneur adverse avait raison, son gardien n'avait pas fait d'arrêt...


Conclusions


Du mal à créer des décalages dans le jeu, à trouver les milieux dans un bloc bas, du mal parfois à se défaire du pressing adverse, les Verts ont affiché à Auxerre un visage moins rassurant que leurs autres apparitions en 2025. Jouant haut, ils se découvrent souvent derrière et ils ont encore une fois concédé l'ouverture du score. Physiquement, ils retrouveront du jus - selon leur entraîneur - et probablement le retour des titulaires au milieu leur permettra de bonifier un peu plus les longues phases de possession. Et comme les prochains adversaires n'ont pas la même habitude de garer le bus, on peut s'attendre à plus d'espaces pour les offensifs stéphanois, qu'il faudra bien exploiter, car pour l'instant le compteur points tourne au ralenti...

lundi 20 janvier 2025

ASSE - Nantes, 1-1 (Boakye)

Toujours à égalité avec les Nantais


Les deux seuls nuls des Verts cette saison ont été obtenus contre le même adversaire, à chaque fois en égalisant après avoir concédé l'ouverture du score...

Avec Cafaro qui ne semble pas entrer dans les plans du coach, Boakye qui traîne un souci musculaire et toujours sans arrivée au mercato, c'est le très jeune N'Guessan qui a été aligné en ailier droit dans le 4-3-3 stéphanois :


Par rapport aux matchs précédents, Fomba a été la pointe basse du milieu, à la place d'Ekwah, malade. Et par rapport aux matchs sous Dall'Oglio, les Verts ont gardé le ballon - les 30-40% de possession à domicile (par exemple contre Montpellier, Auxerre ou Strasbourg) ont été remplacés par 75% de possession, un record sur les 18 dernières années !

Mais l'important n'est pas d'avoir le ballon, mais de savoir en profiter. Voici un exemple d'une longue possession stéphanoise, qui commence à la 23e minute :


Le ballon circule entre les défenseurs centraux sur la ligne médiane, pendant que les milieux se trouvent bien plus haut, Bouchouari étant même dans la zone de N'Guessan. Mouton décroche pour offrir une solution à Nadé...


... et via Fomba, le ballon arrive dans le couloir droit, à Appiah. Bouchouari et N'Guessan se trouvent toujours dans la même zone et ce n'est pas l'ailier qui s'excentre pour proposer une solution sur le côté :


Avec Mouton qui se monte à hauteur des attaquants, les Verts placent 4 joueurs dans la défense adverse. Mais ils ne sont pas facilement trouvables et Bouchouari joue donc en arrière...


... avec Fomba, qui fait circuler le ballon dans la défense. Nadé le reçoit de Batubinsika et monte balle au pied dans la moitié adverse, le bloc nantais étant très bas :


Comme 20 secondes plus tôt, passe verticale à destination de Mouton, qui remet à Fomba, qui écarte pour Appiah dans le couloir droit :


Le latéral stéphanois peut (essayer de) déborder sur son côté, il y a toujours les 4 coéquipiers dans la défense, mais le bloc adverse est très dense :


Appiah joue donc en arrière avec Fomba, mais N'Guessan décroche aussi pour chercher le ballon et participer enfin au jeu qui se déroule depuis un moment sur son côté. Le tout pour jouer en arrière avec Nadé...


... et les défenseurs stéphanois se passent le ballon, tout en reculant. Ça permet aux Nantais de remonter le bloc, mais aussi de laisser un peu d'espaces entre les lignes. Fomba reçoit le ballon...


... et combine avec Mouton avant de changer de côté avec une longue transversale, à destination de Davitashvili. 


Petrot dédouble mais n'est pas servi, l'ailier gauche stéphanois joue en arrière avec Bouchouari, qui sert le latéral...


... avant de proposer une solution dans la surface. Solution pas utilisée, car le ballon va jusqu'à Fomba, dans l'axe, via Davitashvili. On remarque sur cette image que Mouton et N'Guessan se trouvent de nouveau un à côté de l'autre. Avec Stassin ils peuvent être des options pour un jeu vertical, mais ils sont tous regroupés :


Ça facilite largement la tâche de la défense, qui bloque l'angle de passe, donc Fomba joue avec Appiah à droite. Via Batubinsika le ballon arrive de nouveau à Nadé, vers la gauche :


Et on assiste enfin à du jeu collectif sur un côté, impliquant le latéral, l'ailier et le milieu relayeur. Nadé échange avec Petrot avant de lancer dans le couloir Davitashvili, qui s'était excentré. Bouchouari plonge dans l'espace laissé libre par le Georgien, où Petrot le trouve. Si sur cette image les trois stéphanois présents dans la défense adverse sont éloignés...


... quand Bouchouari se trouve face au jeu et cherche à lancer un coéquipier, Stassin et N'Guessan font le même appel. Finalement c'est le premier qui reçoit le ballon à l'entrée de la surface, mais son tir est contré.

Le jeu stéphanois a complètement changé de physionomie à l'heure de jeu, quand Tardieu est entré comme pointe basse du milieu et Boakye a remplacé N'Guessan à l'aile droite. Dix minutes plus tard, Amougou à la place de Fomba en milieu relayeur gauche, Bouchouari se retrouvant donc à droite, dans la zone de Boakye. Et l'animation offensive a été différente :


Cet exemple commence avec un ballon qui circule dans la défense vers la gauche, où Petrot joue avec Davitashvili, qui remet en arrière à Batubinsika, qui envoie le jeu à droite :


Boakye le reçoit collé à la ligne de touche. Appiah dédouble, mais l'ailier stéphanois préfère combiner avec Bouchouari. Le une-deux fonctionne très bien et Boakye se trouve face au jeu devant la défense nantaise :


Il cherche Stassin, mais un défenseur adverse réussit à dégager. Les Nantais essaient de partir en contre, mais ils n'y arrivent pas et le ballon sort en touche. Remise en jeu rapide d'Appiah...


... pour Boakye, qui cherche Stassin, qui s'était excentré, avant de jouer en arrière avec Appiah. Et avec l'aide de Bouchouari les Verts se font plaisir sur ce côté :


Boakye s'excentre et reçoit le ballon d'Appiah, qui prend sa place à l'intérieur du jeu. Stassin revient dans l'axe et Bouchouari se projette à sa place. Où il est trouvé par Boakye et le une-deux entre ces deux joueurs fonctionne de nouveau parfaitement, l'ailier cherchant de nouveau à passer à Stassin dans la surface. Et encore une fois un défenseur dégage, encore une fois en touche.


Remise en jeu d'Appiah pour Boakye... qui joue encore une fois avec Bouchouari. Plus de combinaison dans le couloir, mais un centre dans la surface, réussi :


Amougou dévie de la tête pour Davitashvili, qui malheureusement voit sa reprise de volée contrée par un défenseur...

La doublette Bouchouari - Boakye a très bien fonctionné à droite après l'heure de jeu, les deux joueurs se cherchant tout le temps, combinant souvent ensemble. Une paire très différente de celle titulaire, Mouton - N'Guessan, qui n'ont que rarement combiné, souvent se marchant presque sur les pieds. En plus, le très jeune stéphanois a nettement moins participé au jeu, Boakye a touché le même nombre de ballons que lui dans la moitié du temps...


Conclusions


Les protégés de Horneland ont largement dominé ce match, mais ils ont eu du mal à se créer des occasions avant la dernière demi-heure. Les entrants ont proposé plus de solutions et de rythme, les adversaires étaient cramés après avoir autant couru après le ballon. L'égalisation stéphanoise a été plus que méritée et si elle était intervenue plus tôt, les Verts auraient peut-être pu même gagner. Et s'ils ont montré les mêmes intentions dans le jeu que celles aperçues depuis l'arrivée du nouveau staff, ils montrent aussi qu'ils sont moins à l'aise dans un bloc regroupé que de jouer en transition ou profiter d'un pressing haut.

lundi 13 janvier 2025

PSG - ASSE, 2-1 (Davitashvili)

On a joué


Si les Verts se sont logiquement inclinés devant un adversaire clairement supérieur, ils n'ont pas à rougir par rapport aux intentions affichées...

On ne change quasiment pas une équipe qui gagne avec la manière une semaine plus tôt contre Reims, seulement Davitashvili, plus malade, faisant son apparition dans le 11 de départ, à la place de Boakye. Et surtout, les protégés d'Eirik Horneland ont proposé le même style de jeu, basé sur un pressing haut et des prises de risque, même si l'adversaire parisien était d'un niveau supérieur. Et parfois ça a marché bien, parfois pas...

Le pressing stéphanois

C'était risqué de se découvrir derrière, mais les Stéphanois n'ont pas hésité de chercher haut leurs adversaires, avec leur nouveau placement lors d'un pressing :


Les deux ailiers cherchent les défenseurs centraux et le gardien, pendant que Stassin recule, au marquage de la sentinelle adverse. Avec ses trois coéquipiers du milieu ils sont 4 Verts pour gérer à la fois les milieux adverses et le jeu vers les côtés. Dans cet exemple le ballon va d'abord vers la droite de l'attaque...


... puis un milieu parisien est trouvé. Stassin coulisse vers lui et Bouchouari s'excentre vers le latéral. Davitashvili bloque une passe en retrait, mais le Parisien trouve une solution...


... en changeant de côté. Le ballon arrive au latéral gauche du PSG, c'est donc le tour de Louis Mouton de s'excentrer et bloquer le couloir. Ses coéquipiers suivent...


... notamment Ekwah, sa présence obligeant le milieu parisien de jouer en arrière. Sur cette image on voit la défense stéphanoise, alignée, à 4 contre les 3 offensifs adverses. Les Verts ne sont pas en déséquilibre offensif et ont réussi à enfermer leurs adversaires sur un côté :


Stassin avait suivi et bloque une eventuelle passe vers l'axe, tout comme Cafaro qui dévie la passe en arrière vers le défenseur central. Les Verts n'ont pas exactement récupéré le ballon, car un défenseur est plus rapide que Stassin et le dégage juste avant...


... jusque dans les pieds de Mouton. Qui lance en profondeur Stassin - le pressing stéphanois a été réussi, ils ont récupéré le ballon haut et peuvent donc en profiter :


Malheureusement, la passe de Stassin à destination de Davitashvili, seul au point de penalty, n'est pas assez appuyée et un adversaire tacle le ballon.

Mais le pressing des Verts n'a pas toujours été aussi productif, car des petites erreurs ou la technique des joueurs parisiens ont permis à ces derniers de s'en sortir plus facilement. Par exemple, à la 25e minute...


... on a la même mise en place, avec le ballon qui est envoyé via un défenseur central jusqu'au latéral droit parisien. Dans cet exemple c'est Louis Mouton le milieu relayeur gauche stéphanois, c'est donc à lui de bloquer le couloir :


Et il le fait parfaitement, il se place pile sur la ligne de passe entre le latéral et un milieu. Tous les autres adversaires sont pris, le latéral se retrouve enfermé dans le couloir. Il n'y avait donc absolument pas besoin pour Petrot de se jeter vers ce milieu...


... quitter ainsi son adversaire direct. L'ailier droit du PSG est trouvé au long de la ligne de touche, les Parisiens se retrouve à 3-contre-3. Et après une combinaison avec l'avant-centre...
 

... une transversale permet à l'ailier opposé d'être lancé en profondeur, seul. Cette action n'a rien donné, mais souvent un des ailiers adverses, surtout à la droite de l'attaque, était trouvé seul avec un changement de côté après une sortie du pressing.

Les sorties du pressing parisien

Les Verts n'ayant pas le monopole du pressing haut, une des autres clés du match a été leur capacité à sortir proprement le ballon du pressing adverse :


En 2MT, Larsonneur remet le ballon en jeu en le donnant à Nadé, qui prolonge jusqu'à Petrot. Le latéral gauche stéphanois voit un adversaire arriver rapidement sur lui...


... mais il a des solutions dans l'axe. Des solutions risquées, car Ekwah et Mouton sont pris tous les deux. Petrot s'appuie quand-même sur Mouton et lui propose un une-deux. C'est réussi, les Verts ne perdent pas le ballon. Et même si on peut penser qu'ils sont enfermés sur un côté...


... c'est sans compter sur les appels des offensifs. Davitashvili et Stassin se trouvent tous les deux le long de la ligne de touche et Boakye, entré à la pause à la place de Cafaro, vient du côté opposé pour offrir une solution dans l'axe. Il est trouvé...


... et se sert de l'appel vers l'axe de Davitashvili pour lancer Stassin en profondeur dans le couloir. Dans quelques passes les Verts sont sortis du pressing adverse et se retrouve à 3-contre-3 :


Malheureusement Stassin joue mal cette action, il n'arrive pas à combiner avec Davitashvili et finit par jouer en arrière avec Ekwah. Qui tente de lancer Boakye dans la surface, mais la défense d'interpose.

Ce type de sortie du pressing adverse était assez risqué et forcément ça a parfois donné des belles munitions aux Parisiens :


Neuf minutes plus tôt, une relance similaire, Larsonneur joue avec Nadé. Qui tente à s'appuyer sur Mouton, toujours avec un adversaire sur lui, qui cherche à écarter ensuite vers Petrot. Mais le jeu stéphanois est bien lu - le latéral droit parisien démarre son sprint vers Petrot avant même que le ballon quitte les pieds de Nadé ! Il intercepte donc la passe...


... combine ensuite avec son ailier et se retrouve lancé dans la surface pour adresser un bon centre, heureusement dégagé par Batubinsika. 

Conclusions


D'un point de vue comptable c'était un match bonus, le résultat était moins important que le visage affiché : les Verts de Horneland étaient attendus et ils ont répondu présent. Ils ont montré que les intentions affichées contre Reims feront partie réellement de leur style de jeu avec le nouveau staff : intensité, volonté de garder le ballon, le sortir proprement, chercher haut l'adversaire et pas n'importe comment. Cette fois-ci ça n'a pas marché, en face c'était un niveau clairement au dessus. Mais ça, ils le savaient avant le match, et pourtant les Stéphanois n'ont pas renoncé à leurs nouveaux principes de jeu. Des principes qui devront être récompensés contre d'autres adversaires, plus à leur portée.