lundi 31 mars 2025

ASSE - PSG, 1-6 (Stassin)

Quelle entame !


Les Verts ont joué 30 minutes de haut niveau, en étant meilleurs que le PSG dans l'intensité, dans la maîtrise, comme aucune équipe ne l'a été contre eux en 2025...

Ce sont littéralement les mots de l'entraîneur parisien, qui a vu les protégés d'Eirik Horneland réussir une entame de match parfaite. Ce n'est pas une question de joueurs utilisés, car le 11 de départ étant celui habituel avec la seul absence de Bernauer, suspendu et remplacé par Batubinsika : 


C'est plutôt une question de volonté, d'approche tactique, car les Stéphanois ont privé leurs adversaires de ballon, les acculant dans leur moitié de terrain. Et l'ouverture du score par Stassin a été tout sauf le fruit du hasard, même si le positionnement des certains joueurs n'était pas forcément prévu :


L'action commence après une faute sur Davitashvili. Les Parisiens sont tous aux abords de leur surface, Petrot et Batubinsika s'y rendent pour jouer de la tête le coup franc à venir. Mais l'ailier géorgien décide de jouer vite avec Ekwah...


... qui lui rend le ballon. Tardieu se trouve dans la même zone, mais il n'est pas utilisé, le ballon revient dans les pieds d'Ekwah. Les Parisiens et les quelques Verts attendent tous le centre sur les 16 mètres...


... mais c'est Cardona qui est recherché. Oublié par la défense et parfaitement trouvé par Ekwah, il entre dans la surface, mais son centre légèrement en retrait pour Stassin ne peut pas être bien contrôlé par ce dernier. Les Parisiens dégagent en catastrophe pendant que Batubinsika rentre dans la moitié stéphanoise. Le ballon est récupéré par Tardieu... 


... très facilement, car absolument tous les adversaires sont en train de défendre. Une petite phase de conservation Tardieu-Ekwah et des nouveaux appels effectués par leurs coéquipiers :


On note le manque de confiance parisien - les 10 joueurs de camp sont toujours dans leurs 30 mètres, ils ne remontent pas et la prudence des Verts qui gardent toujours 2 joueurs sur la ligne médiane (Nadé et Maçon avant, le dernier remontant maintenant que Batubinsika est revenu). Davitashvili fait un appel en profondeur dans la surface, Cardona un autre dans le couloir. C'est le dernier qui est servi par Tardieu...


... mais il ne parvient pas à centrer. Alors il joue en arrière avec Tardieu, qui redonne le ballon à Ekwah. Une petite phase de conservation à trois avec Bouchouari et Nadé...


... rendue facile par le manque de présence des Parisiens, toujours très bas. Cette petite phase de possession vers la ligne médiane permet aux adversaires de remonter un peu leur bloc, mais aussi aux Verts de reprendre leurs places habituelles. Cardona se dirige donc vers l'aile droite et Petrot, qui depuis le début de l'action s'y trouvait, commence à se déplacer vers la gauche. Mais ce mouvement permet aux Stéphanois de trouver des angles de passes intéressants, surtout dans un bloc en train de remonter :


Petrot est dans la zone d'un défenseur central, Tardieu excentré dans le couloir gauche. Le jeu collectif est parfait, à une touche de balle et la défense qui monte laisse des espaces énormes dans son dos...


... pour Davitashvili et Stassin. Le premier est trouvé par Tardieu dans la surface et le deuxième est donc démarqué au moment de recevoir le centre :


L'ouverture du score des Verts est complètement méritée et si elle conclut une belle action collective, elle a été facilitée par le manque de rigueur défensive des Parisiens, mais aussi par le placement inhabituel de Petrot suite au coup franc.

Trente minutes de haut niveau, avec une possession à l'avantage des Stéphanois et quasiment pas de tirs adverses, très inhabituel pour le PSG. Mais les Verts ont ensuite baissé d'intensité, les Parisiens ont pris le contrôle du match et les erreurs techniques défensives habituelles ont plombé le reste du match. Un nouveau penalty concédé, énormément des ballons perdus dans les propres trente mètres... avec comme conséquence logique une nouvelle lourde défaite. 

Seul point positif de la 2MT, le retour après longues blessures de Ben Old (entré à la place de Davitashvili) et de Wadji (à la place de Stassin) : 

 

Conclusions


Pendant une bonne demi-heure de jeu les Verts ont montré un visage impressionnant, avec une grosse maîtrise, avec une intensité qui a surpris leurs adversaires. C'est un style de jeu beau à voir et, surtout, un jeu que l'effectif actuel arrive à produire. Par contre, les joueurs ne peuvent pas tenir ce rythme pendant plus de temps et quand les rapports de force s'inversent, ces mêmes joueurs perdent leurs moyens. Ils enchainent les approximations techniques en défense, font des cadeaux aux adversaires, et le résultat est celui habituel depuis le début de la saison. Les intentions de jeu sont là, mais les résultats sont plombés par les erreurs individuelles...


lundi 17 mars 2025

Montpellier - ASSE, 0-2 (Stassin x2)

Ouf !


Deux buts de Stassin ont permis aux Verts de mener 2-0 à l'heure de jeu... et probablement obtenir leur première victoire à l'extérieur

Le match a démarré avec les Stéphanois dans le 4-3-3 traditionnel, avec aucune réelle surprise dans le 11 de départ, surtout que Bouchouari, initialement annoncé remplaçant, a finalement été titularisé :


Après l'expulsion de Bernaeur en fin de la 1MT, Abdelhamid est entré en défense, Bouchouari est sorti, et les Verts ont défendu la deuxième période en 4-4-1 :


Même en évoluant en infériorité numérique, les protégés de Horneland se sont montrés dangereux et si Stassin a réussi un doublé dans une heure de jeu, il a surtout bénéficié du jeu de Cardona. Voici quelques exemples :


En début de première période, une touche stéphanoise est jouée à droite et le jeu envoyé à gauche, jusqu'à Davitashvili. Le ballon revient ensuite en arrière...


... et une séquence de possession est mise en place sur la ligne médiane entre Tardieu, Ekwah et Nadé. Cette séquence est nécessaire pour laisser le temps aux offensifs de se mettre en place. Car si initialement on voit les 3 attaquants stéphanois dans un placement normal dans la défense adverse...


... quelques secondes plus tard, Cardona et Stassin sont à côté, sur un seul défenseur montpelliérain. Leurs appels sont complémentaires, Cardona décroche et il est trouvé par la passe verticale de Tardieu...


... ce qui aspire un peu le défenseur. Pas beaucoup, mais suffisant pour Stassin de se placer dans son dos, d'où il fait l'appel pour la passe en profondeur de Cardona. Entré dans la surface, il crochète le dernier défenseur et ouvre le score.

Quelques minutes plus tard, une autre situation commence avec une attaque adverse qui ne donne rien, car Petrot gagne son duel :


Le ballon arrive dans les pieds de Davitashvili, qui le remonte dans son couloir. Même si Stassin et Cardona l'accompagne, les Verts sont en infériorité numérique sur cette transition :


Davitashvili arrête donc sa course et joue en arrière avec Petrot :


Cardona et Stassin sont dans la défense adverse, loin l'un de l'autre, une séquence de possession se met en place entre Petrot, Tardieu...


... et Ekwah, le temps que les deux offensifs se placent dans la zone du même défenseur montpelliérain. Cette fois-ci les appels sont différents, Cardona ne décroche pas, mais part en profondeur...


... où il est trouvé par la belle passe de Tardieu. Cet appel embarque avec lui les deux centraux adverses, ce qui libère complètement Stassin. Qui fait un appel au deuxième poteau...


... où il est naturellement recherché par Cardona. Malheureusement, sa reprise de volée n'est pas cadrée.

La bonne entente entre Cardona et Stassin a continué après la pause - à 10 contre 11 les Stéphanois ont moins eu la possession, donc c'est sur un exemple de contre qu'on peut l'observer :


A la 51e minute, Cardona, en milieu excentré droit, intercepte une passe entre deux adversaires. Dès la récupération du ballon il cherche Stassin avec un long dégagement :


L'avant-centre des Verts est complètement isolé, loin devant le reste du bloc. Il n'a pas d'autre choix que d'attendre ses coéquipiers, en se forçant de garder le ballon seul contre deux défenseurs :


Il y parvient très bien, pendant ce temps Cardona et Davitashvili courent dans leurs couloirs. Sans surprise, c'est le premier qui est recherché, le jeu en point d'appui de Stassin a bien fonctionné :


Et comme la connexion entre les deux fonctionne très bien, Cardona patiente à l'entrée de la surface, attendant que Stassin se propose ...


... et lui redonne le ballon. Le double une-deux sur 70m a bien fonctionné, mais le tir de l'avant-centre est repoussé par le gardien adverse. Ce n'était que partie remise, car 2 minutes plus tard, servi par Davitashvili, Stassin double la mise.


Conclusions


La défaite était interdite et les Verts ont répondu présent. Le carton rouge de Bernauer, synonyme d'une mi-temps en infériorité numérique, aurait pu être un tournant du match, mais c'est finalement le deuxième but de Stassin qui a tout fait basculer. Dans les têtes montpelliéraines, mais aussi en tribunes, ce qui a provoqué l'interruption du match. Et même si on ne connaît pas encore la suite des événements, les protégés d'Eirik Horneland peuvent passer une trêve internationale plus sereine, la "victoire" leur a fait du bien mentalement - un ingrédient critique avant la dernière ligne droite du championnat...


lundi 10 mars 2025

Le Havre - ASSE, 1-1 (Stassin)

Ça tient à pas grande chose


Les Verts ont raté une grosse opportunité de sortir de la zone rouge, n'arrivant pas à s'imposer au Havre malgré une très bonne entame de match...

Il n'y a eu quasiment aucune surprise dans l'équipe alignée par le staff stéphanois, Bernauer a remplacé en défense Batubinsika, suspendu :


De retour de blessure, Ekwah a retrouvé sa place au milieu, le reste des joueurs étant les mêmes que lors du précédent match. Il n'y a pas eu de changement dans l'approche tactique non plus, la responsabilité de fermer les couloirs incombant aux milieux axiaux, pas aux ailiers, qui eux devraient presser les défenseurs centraux adverses. Et parfois ça a marché, parfois non. Par exemple, dans la suite de l'image précédente...


... le ballon est envoyé au latéral gauche havrais et Moueffek sort donc le bloquer dans le couloir. Ekwah est en position de sentinelle sur le milieu offensif, Maçon surveille l'ailier et Stassin doit être au marquage du milieu axial. Mais il est un peu loin est n'empêche pas le jeu adverse :


Malgré le fait que les 4 Havrais sont enfermés dans le couloir par 4 Stéphanois, le ballon reste havrais. Et à l'opposé un adversaire est complètement libre :


Discipliné tactiquement, Stassin a accompagné son adversaire depuis le début, toujours dans sa zone, mais en ne l'empêchant jamais de jouer avec ses coéquipiers. Le milieu adverse ouvre donc tranquillement pour son latéral droit, avec Bouchouari et Davitashvili se trouvant très, très loin de lui.


Petrot sort sur ce latéral et quitte donc son ailier, qui fait un appel dans son dos, où il est servi. Nadé aurait pu couvrir, il n'a pas un adversaire à prendre, mais Bouchouari fait l'effort de compenser. Et il bloque le centre havrais... de la main.

Voici un autre exemple, plus tôt dans le match, avec les adversaires qui essayent de contourner le bloc stéphanois disposé comme souvent en 4-4-2 losange :


Le ballon est envoyé au latéral droit, Bouchouari coulisse pour bloquer le couloir, Petrot pour surveiller l'ailier, Stassin pour prendre le milieu axial :


Rien de tout ça n'empêche les Havrais de combiner, le ballon finit par revenir dans la défense et le jeu est envoyé à l'opposé. Le bloc stéphanois se reforme...


... et maintenant c'est au tour de Maçon (sur l'ailier) et Moueffek (sur le latéral) de s'excentrer et bloquer le couloir. Et sur cette action l'approche défensive stéphanois donne enfin des résultats, car Cardona fait le pressing nécessaire sur le défenseur central adverse :


Sans solution dans l'axe, le couloir enfermé, le Havrais n'a pas d'autre option que de balancer un long ballon, que Bernauer gagne facilement. Ekwah le récupère, mais les Verts ne se projettent pas vite en transition. 


Une petite phase de possession dans la défense permet aux Stéphanois de se défaire du contre-pressing adverse. Et quand les Verts décident d'aller vers l'avant...


... deux passes verticales, de Nadé et Bouchouari, suffisent pour passer la ligne médiane et de mettre les offensifs devant une défense qui recule. Malheureusement Davitashvili ne lâche pas vite le ballon, les adversaires ont le temps de revenir...


... et le ballon est renvoyé en arrière à Ekwah. Qui trouve Maçon vers la droite - mais assez axial pour un latéral, les Verts n'écartent pas le jeu comme leurs adversaires le font. 


Avec plusieurs coéquipiers et encore plus d'adversaires devant lui, Maçon essaie un tir de loin - sa frappe est repoussée par un Havrais mais le latéral stéphanois arrive à récupérer la possession à côté de la ligne de touche. Il lance Moueffek, qui centre en retrait pour Cardona, qui rate son tir, mais le ballon est poussé dans le but par Stassin. 


Conclusions


Pour revenir à l'approche défensive des Verts, les rôles de chacun sont très clairs. Les deux ailiers doivent presser les défenseurs centraux, Stassin doit empêcher le milieu axial de construire, les deux relayeurs doivent coulisser pour couvrir les montées dans les couloirs. Si ces consignes ne sont pas bien suivies, il est facile pour l'adversaire de contourner le bloc stéphanois, un changement rapide de côté et les latéraux se retrouvent en infériorité numérique, la défense en déséquilibre. Il faut donc ne pas trop laisser la possession aux adversaires et avoir des joueurs très concernés par leurs rôles défensifs quand c'est pas le cas. L'avant-dernière place au classement et les 9 matchs consécutifs sans victoire montrent à quel point les protégés d'Eirik Horneland y arrivent...


dimanche 2 mars 2025

ASSE - Nice, 1-3 (Stassin)

On joue pas le même championnat


Si les Verts ont fait une bonne première période contre Nice, ils n'ont pas pu rivaliser quand leurs adversaires ont décidé de monter le niveau...

Si le système de jeu semble immuable, le staff stéphanois n'a pas effectué beaucoup de changements dans le 11 de départ non plus. Le plus important a été du à l'absence d'Ekwah, blessé et remplacé dans l'axe du milieu par Tardieu :


Moueffek a ainsi démarré le match en relayeur - sa première titularisation depuis mi-octobre - pendant que Maçon a été maintenu à droite malgré le retour de blessure d'Appiah. Comme à leur habitude, les Verts ont vite concédé l'ouverture du score, mais ils se sont réveillés ensuite, dominant leurs adversaires... Jusqu'à la pause, quand les Niçois ont décidé de passer la vitesse supérieure et il n'y a plus eu match ensuite. L'entraîneur stéphanois analyse les deux visages de son équipe, avant et après la pause : "notre entame de match a été difficile avec ce but encaissé rapidement. Mais ensuite, nous avons su jouer dans les petits espaces, prendre le contrôle du match(...) En seconde, on est ressortis avec de la confiance, mais on a rapidement perdu le contrôle (...) On s’est beaucoup exposés, notamment sur les couloirs. On n’a pas joué avec suffisamment de courage en se privant de ce jeu dans les petits espaces". Voici deux exemples.

En 2MT les Verts se placent haut sur le terrain pour empêcher une relance adverse, avec l'habituel positionnement des deux ailiers, Davitashvili et Cardona, sur les centraux adverses, pas pour bloquer les couloirs :


Le ballon est envoyé au piston droit niçois, libre dans son couloir. C'est à Bouchouari de le chercher et donc à Tardieu de couvrir derrière le milieu axial. Mais les Stéphanois sont loin de leurs adversaires...


... et donc facilement éliminés, le une-deux permet au piston de recevoir le ballon dans une zone complètement déserte. Petrot quitte donc l'alignement pour bloquer le Niçois, ce qui déplace le déséquilibre ailleurs :


C'est l'ailier droit adverse qui est libre et qui peut remettre dans l'axe à un autre milieu, lui aussi dans un espace sans Stéphanois. De nouveau le une-deux est facile et l'ailier est lancé dans le couloir, d'où il peut ajuster son centre...


... à destination de l'avant-centre, au deuxième poteau. Heureusement Maçon couvre, le latéral droit récupérant le ballon. Par contre, c'est difficile à dire ce qu'il a voulu faire ensuite :


Maçon part balle au pied devant la défense, essaie de dribbler un adversaire à 18 mètres et perd le ballon. Récupération haute tout de suite exploitée par les Niçois...


... mais le tir passe juste à côté du cadre de Larsonneur. Pour la remise en jeu, le gardien des Verts joue d'abord avec Batubinsika, qui lui remet le ballon...


... avant que le jeu soit envoyé à gauche, vers Petrot. Le latéral gauche stéphanois est le seul qui n'a pas un adversaire dans sa proximité, le pressing adverse empêche la construction propre. 


La solution choisie est donc un long ballon à destination de Davitashvili, qui doit le jouer de la tête. Il y arrive et dévie à destination de Stassin :


Malheureusement, l'avant-centre rate complètement sa remise en arrière. En même temps, les trois milieux stéphanois étaient tous pris - le ballon arrive dans un espace désert où il est facilement repris par un adversaire.


Une nouvelle récupération haute niçoise et de nouveau un offensif est mis en position de frappe - heureusement, son tir passe à côté de la cage de Larsonneur. 

Du pressing mal effectué, des pertes de balle dangereuses, incapacité à garder le ballon... les Verts ont eu du mal après la pause, un visage très différent de ce qu'ils ont montré en 1MT :


Dans cette action qui part de Larsonneur, le ballon circule entre Batubinsika et Nadé, qui joue avec Moueffek en point d'appui. Le 5-4-1 adverse est en place, les milieux stéphanois difficilement trouvables dans le bloc, la solution est de le contourner :


Batubinsika trouve Cardona à droite, Maçon monte pour lui proposer une solution, mais l'ailier stéphanois repique dans l'axe balle au pied...


... cherchant une solution. Elle s'appelle Bouchouari, qui reçoit le ballon et lance Petrot dans le couloir gauche. Le latéral lui redonne le ballon...


... et Bouchouari combine avec Davitashvili dans un petit espace, dans le bloc adverse. La maîtrise technique nécessaire est là, elle suffit de resserrer le bloc et donc de lancer Petrot dans le couloir :


Malheureusement le centre est contré, le ballon sort du terrain. La touche est jouée par Petrot à destination de Tardieu...


... qui lui aussi ose la passe verticale dans le bloc adverse, à destination de Bouchouari. De nouveau du jeu dans un petit périmètre avec les mêmes acteurs :


Bouchouari cherche Davitashvili, qui laisse passer le ballon à destination de Petrot, le long de la ligne de touche. L'ailier géorgien fait ensuite en appel en profondeur, il reçoit le ballon...


... élimine un défenseur et entre dans la surface. Malheureusement son centre au premier poteau à destination de Stassin et dégagé par un défenseur hors du terrain. De nouveau une touche de Petrot pour Tardieu...


... et de nouveau une passe verticale à destination de Bouchouari. Qui cette fois-ci ne s'appuie plus sur Davitashvili, mais lance directement Moueffek - la passe trouve le milieu stéphanois au milieu de la défense :


Moueffek entre dans la surface et frappe - malheureusement son tir est contré et le ballon sort. Et même si ce coup de pied arrêté n'a rien donné, les Verts ont montré qu'ils ont "le courage" (dixit Horneland) de jouer dans des petits espaces, dans le bloc adverse, tout en maîtrise. 



Conclusions


Dans ce championnat, la différence de niveau entre une équipe qui vise la Ligue des Champions et une qui se bat pour le maintien est énorme. Les protégés de Horneland peuvent faire illusion parfois, peuvent produire quelques séquences intéressante, mais pas plus. Quand un adversaire clairement supérieur accélère le jeu, les Verts commencent à montrer leurs limites, à la fois tactiques et individuelles. Et le résultat est logique. Heureusement pour eux, les deux prochaines rencontres sont contre des concurrents directs, du même niveau. Malheureusement, le manque de points pris récemment (trois en huit matchs) ne leur laisse plus aucune marge d'erreur...