dimanche 27 avril 2025

Strasbourg - ASSE, 3-1 (Davitashvili)

Le bon et le mauvais pressing


Les Verts se sont logiquement inclinés à Strasbourg, car même s'ils ont raté des grosses occasions, leur adversaire a été beaucoup plus tranchant...

Le staff stéphanois a fait le choix d'aligner exactement la même équipe qui a démarré le Derby victorieux une semaine plus tôt...


... mais les joueurs n'ont pas été capables de produire la même performance sur la pelouse d'un autre candidat au podium. Ils ont "manqué d'énergie, de mental et de physique" selon leur entraîneur, mais même en début du match le rapport de force à été évident, comme dans ces exemples.

Le choix tactique stéphanois est clairement de presser haut, un pressing d'abord dans l'axe...


... et vraiment enclenché quand le ballon est envoyé sur un côté, avec Moueffek qui cherche l'adversaire collé à la ligne de touche et Appiah qui ferme aussi :


Comme Stassin suit aussi le milieu adverse, les Strasbourgeois sont enfermés sur ce côté et Appiah surgit pour intercepter une passe :


Sa tentative de combinaison avec Stassin est intercepté et le latéral stéphanois commet une faute. Les Alsaciens peuvent donc reconstruire une attaque, mais sous le même pressing des Verts :


Les trois offensifs stéphanois bloquent l'axe, mais cette fois-ci les adversaires n'écartent pas. Le ballon est d'abord envoyé au gardien... 


... et ensuite se sont les mêmes trois défenseurs qui combinent dans un petit périmètre, en plein axe, malgré la présence de Stassin, Davitashvili et Cardona. Et leur confiance, ils sortent de cette zone...


... et c'est maintenant aux trois milieux stéphanois d'arrêter la progression adverse. Moueffek y arrive très bien, lisant bien le jeu et coupant la passe à destination d'un offensif adverse. Les Verts récupèrent donc le ballon et peuvent se projeter en attaque. 


Moueffek s'appuie d'abord sur Appiah, le une-deux fonctionne bien et le milieu stéphanois se défait de son adversaire, avance balle au pied...


... et essaie de s'appuyer sur Cardona. Moins précis, l'ailier stéphanois rate sa passe, un défenseur dégage jusqu'à Ekwah, qui lance immédiatement Moueffek en profondeur. La phase de transition a parfaitement fonctionné, les Verts arrivent dans la surface adverse...


... où Cardona, a destination du centre en retrait de Moueffek, rate l'immanquable. 

Quelques minutes plus tard, un autre coup-franc défensif pour Strasbourg, un autre pressing haut déclenché par les Verts :


Le ballon est envoyé sur le côté de Cardona, le central monte dans ce couloir, les Stéphanois bloquent rapidement la zone :


Moueffek et Stassin sont au marquage des milieux, Appiah du piston, le défenseur adverse, pressé par Cardona, est obligé de jouer en arrière avec son gardien. Qui écarte à l'opposé, donc les Verts coulissent vers la gauche :


Trois Strasbougeois se trouvent le long de la ligne de touche, bloqués par Tardieu et Petrot, mais pas parfaitement et un d'entre eux peut repiquer vers l'axe avec le ballon...


... avant de le donner à un coéquipier complètement libre au centre du terrain. En effet, les Verts avaient trop coulissé, ils sont cinq à enfermer deux adversaires sur le côté. Le résultat est donc un énorme sous-nombre dans l'axe et à l'opposé...


Seul Stéphanois dans l'axe, Moueffek n'a aucune chance contre deux adversaires, qui ensuite écarte le jeu à gauche de l'attaque, où le piston est complètement libre. D'un côté à l'autre et retour, l'essuie-glace a très bien fonctionné, le pressing des Verts a été déjoué...


... et leurs adversaires se retrouvent en nombre dans la surface. Dans cet exemple Bernauer réussi à dégager le centre, mais souvent les défenseurs stéphanois ont été très en difficulté quand ils ont du défendre en un-contre-un...

 

Conclusions


Les protégés d'Eirik Horneland ont joué très haut, soit pour empêcher la construction adverse, soit pour essayer de regagner rapidement un ballon perdu. Ce pressing haut a souvent été bon, dans le sens où les Verts ont récupéré des ballons dans la moitié adverse, mais ils n'ont pas su bonifier ces ballons. Mais le pressing a parfois été mauvais, déjoué par leurs adversaires, ce qui a déséquilibré la défense stéphanoise et à force de se retrouver en un-contre-un, les défenseurs ont perdu des duels, et donc le match. Pierre Ekwah résume d'ailleurs très bien le match : "quand on ne marque pas, on peut se faire plier derrière"...


lundi 21 avril 2025

ASSE - Lyon, 2-1 (Stassin x2)

Quel Derby !


Les protégés d'Eirik Horneland avaient besoin d'un match référence, et ils ont choisi le meilleur possible pour montrer de quoi ils sont réellement capables...

Pas de surprises dans le 11 de départ ou dans le système de jeu, Appiah était titulaire à droite (Maçon suspendu) et Moueffek et Tardieu en relayeurs (Bouchouari blessé), sinon l'équipe-type de cette fin de saison a démarré le match :


Par contre, après les derniers changements à la fin du temps réglementaire, on a eu droit à une image rare - une équipe de Horneland qui défend bas en bloc 5-4-1 resserré :


Abdelhamid était entré en tant que 5e défenseur, Mouton et Old jouaient milieux excentrés et Sissoko a retrouvé quelques minutes de jeu en pointe.

C'était pour sécuriser le résultat - mission accomplie, une victoire construite de manière différente avant et après la pause. En 2MT les Vilains ont eu largement le ballon (72% de possession), les Verts ont défendu, sans pourtant subir ou faire des fautes individuelles comme à leur habitude. Et avec un but et un montant touché par chacune des équipes, la deuxième période a été plutôt équilibrée statistiquement, à l'opposé de la première. Car en 1MT les Stéphanois ont complètement étouffé leurs adversaires, donnant l'impression qu'il n'y avait une seule équipe sur le terrain. Et c'est là qu'on voit la limite des statistiques : pendant les 20 premières minutes la possession a été légèrement lyonnaise (56%). Mais c'était une possession basse, les Vilains ayant du mal à franchir la ligne médiane : 


Cette image whoscored.com montre l'endroit où le ballon a été touché par les Verts (points oranges, attaquant de gauche à droite) et les Vilains (points bleus, attaquant de droite à gauche) dans les 20 premières minutes. Tout simplement, les Stéphanois ont contenu leurs adversaires très loin du but de Larsonneur. Voici quelques exemples.

Dans la suite de l'action de la première capture d'écran, les Verts déclenchent un pressing quand le ballon circule dans la défense adverse vers le latéral droit :


Cardona et Davitashvili s'occupent des défenseurs centraux, c'est Tardieu qui sort bloquer le couloir. Quant à Stassin, son rôle est d'empêcher le milieu défensif adverse de participer au jeu, mais il se retrouve contre deux - les Lyonnais jouaient à ce moment avec deux "6", qui en plus font des appels complémentaires :


Un décroche (et reçoit le ballon) et l'autre se projette plus haut, dans un espace libre, car Ekwah est loin et Tardieu s'est excentré. Par contre, le placement de Stassin est très intelligent, il coupe la ligne de passe entre les deux Lyonnais et récupère ainsi le ballon. Il le donne à Cardona, qui ne cadre pas sa frappe.

Dans un autre exemple, après plus d'une demi-heure de jeu, on voit Tardieu déclencher de nouveau le pressing sur le latéral droit adverse :


Les trois offensifs stéphanois sont très axiaux, les Lyonnais doivent écarter et chercher à jouer dans le couloir. L'ailier décroche vers l'axe en attirant Petrot avec lui, libérant le couloir pour l'appel de l'avant-centre...


... qui est trouvé, mais avec Nadé sur le dos. Les centraux stéphanois n'ont pas hésité à suivre l'avant-centre adverse jusqu'au 30 derniers mètres si celui-ci décrochait, car leur coéquipiers compensaient :


Ainsi, chaque adversaire est toujours pris et les Vilains se retrouvent enfermé sur ce côté. L'avant-centre essaie de s'en sortir en passant par l'axe, mais Ekwah se trouve dans la zone et intercepte la passe du milieu. Il se projette balle au pied, mais il subit une faute.

Le dernier exemple, après 8 minutes de jeu, met en évidence le rôle des "ailiers" stéphanois dans l'animation défensive. Il commence avec une possession lyonnaise à gauche de l'attaque :


Appiah est au marquage de l'ailier adverse et ce n'est pas le rôle de Cardona de suivre le latéral, c'est à Moueffek de s'excentrer et bloquer sa progression. Les deux joueurs de couloir adverses combinent, Stassin est au marquage du milieu axial, Moueffek suit son adversaire direct et Appiah dépossède le sien...


... et Cardona, complètement libre dans cette zone, peut le récupérer. Il se projette ensuite dans le couloir en attendant les appels de ses coéquipiers dans la surface. Il choisit de jouer avec Appiah...


... qui avait suivi et qui voit sa passe au premier poteau à destination de Stassin dégagée par un défenseur. Les Lyonnais récupèrent donc le ballon, mais les Stéphanois ne les laissent pas sortir :


Moueffek avait bien couvert la montée d'Appiah et bloque le couloir, Ekwah se trouve pas loin pour empêcher le ballon d'aller vers l'axe. L'étau se resserre...


... et la seule solution des Lyonnais pour s'en sortir est de dégager le ballon... dans la zone où Appiah était en train de se replier. Les Verts attaquent à nouveau et profitent du fait que le bloc adverse n'est pas en place :


Tardieu, complètement libre, appelle et reçoit le ballon dans l'axe. Il avance et tire de loin...


... mais sa frappe est contrée. Le ballon est récupéré par Nadé, très facilement, car tous les Lyonnais se retrouvent dans leurs 40 mètres. Les Verts peuvent donc de nouveau attaquer :


Ekwah et Tardieu proposent des solutions dans l'axe, dans une zone avec une forte présence adverse, ce qui ne gêne pas leurs coéquipiers. Nadé s'appuie sur Tardieu, qui remet en arrière à Bernauer...


... qui s'appuie sur Ekwah. Et le milieu stéphanois ouvre parfaitement le jeu, à gauche, où Petrot se trouve seul, car la séquence de possession verte avait resserré le bloc adverse. Le latéral peut donc monter balle au pied dans son couloir et préparer son centre, pendant que les offensifs se mettent en place. Car si initialement ils se trouvaient à 3 dans la défense à 4 adverse...


... les choses ont changé au moment du centre. Davitashvili a coulissé vers la gauche, avec toute la défense, Tardieu est venu s'insérer entre les centraux lyonnais, mais Stassin et Cardona sont resté à droite de leurs adversaires respectifs. Et les Verts ouvrent le score après un début de match à sens unique.

 

Conclusions


Si les polémiques arbitrales ou sur la sécurité dans les stades / débilité individuelle vont occuper l'espace médiatique ces jours-ci, il ne faut pas oublier à quel point les Verts ont réussi leur Derby. Ils ont proposé une première période de très haute intensité, ne laissant que de miettes à leurs adversaires. Et ils ont su bien défendre en deuxième, sans les fautes techniques défensives habituelles, sans vraiment subir, en marquant même en contre. Bref, un match complet, une victoire qui fait du bien à la tête et au classement, une défaite qui fait encore plus mal à l'adversaire. Le sprint final est enfin lancé...

lundi 14 avril 2025

ASSE - Brest, 3-3 (Stassin, Cardona x2)

On ne gagne pas...


Les erreurs individuelles ont de nouveau coûté cher aux Verts, qui ont quand-même réussi à obtenir un point à domicile contre Brest... 

Si le système de jeu et l'approche tactique ne changent jamais, il y a eu un peu de nouveau dans le onze de départ utilisé par le staff stéphanois :


Moueffek a été titularisé au milieu à la place de Tardieu, sorti touché une semaine plus tôt, et Appiah a été préféré à Maçon en latéral droit. Pour le reste, du classique, même les erreurs techniques en défense sont désormais habituelles et rendent la quête des points très difficile, car les protégés de Horneland doivent marquer plusieurs buts pour compenser.

Si le match s'est joué sur les coups de pied arrêtés, la différence dans le jeu entre les deux équipes a été flagrante, surtout en première période. Par exemple, une attaque stéphanoise commence à la 10 minute...


... avec une touche jouée par Petrot. Le ballon circule dans la défense et le jeu est envoyé vers la droite. Non pas à Appiah, qui ne prend pas le couloir :


Bernauer préfère une passe verticale pour Cardona, axial, qui décroche. Bouchouari avait fait l'appel excentré dans le couloir droit, il est servi par l'ailier. A ce moment Appiah propose une solution de plus dans le couloir...


... mais Bouchouari préfère de rejouer avec Cardona. Le une-deux fonctionne et le milieu stéphanois se retrouve dans l'axe, balle au pied, prêt à chercher un coéquipier. Mais c'est difficile : 


Il y a une forte densité d'adversaires dans l'entre-jeu, pas de solutions évidentes, le ballon est perdu. Les Brestois se projettent vite en trouvant leur avant-centre en point d'appui, mais ils calment ensuite le jeu et le ballon est redonné à la défense pour une attaque placée :


Les Verts aussi se remettent en place, le 4-4-2 losange fermant bien l'axe et laissant les couloirs libres. C'est à gauche que le latéral adverse est trouvé et les Stéphanois ferment le côté :


Appiah est au marquage de l'ailier, Bouchouari ferme le couloir devant le latéral adverse, Stassin suit le milieu axial, Cardona bloque une éventuelle passe en retrait. Défense classique pour les Verts, mais les adversaires gardent la possession...


... et quand le latéral gauche revient en arrière et joue avec son central, les Stéphanois s'éloignent de la zone. Cardona se trouve seul contre deux adversaires, qui peuvent combiner tranquillement. Bouchouari et Stassin sont au marquage dans l'axe...


... et Appiah reste très loin de l'ailier, qui a décroché et qui peut participer à cette séquence de possession sur le côté. Et quand les Verts arrivent de nouveau en nombre pour fermer ce petit périmètre...


... c'est Stassin qui ne suit pas de près son adversaire direct dans l'axe, qui décroche, est trouvé, et écarte ensuite facilement à l'opposé. Le bloc stéphanois doit coulisser vers sa gauche, tout en reculant. Moueffek s'excentre pour bloquer l'autre latéral, Ekwah revient dans sa zone, mais deux adversaires s'y trouvent :


Et un d'entre eux, l'avant-centre, décroche dans un espace complètement libre dans l'axe. Le bloc stéphanois est éclaté, les joueurs referment vite l'axe...


... mais dans deux passent le jeu brestois est de nouveau aéré et le latéral gauche trouvé seul dans son couloir. Il progresse sans opposition, les Stéphanois reculent...


... mais il y a de l'espace entre les lignes, où leurs adversaires combinent tranquillement. Et très vite c'est le latéral opposé qui est de nouveau trouvé. Heureusement, sur cette action son centre est capté par Larsonneur. 

 

Conclusions


On ne peut pas reprocher aux joueurs stéphanois de ne pas courir, de ne pas chercher à empêcher leurs adversaires de jouer. Le problème, c'est qu'ils courent dans le vide... Et quand on rajoute les habituelles erreurs individuelles en défense - on dirait que les Verts ont une compétition de qui offrent le plus de buts aux adversaires cette saison, gagner un match devient presque mission impossible. Après la pause les protégés de Horneland ont commencé à gagner la bataille du milieu et après l'entrée de Tardieu à la place de Moueffek ils sont même devenus dangereux. Stassin résume bien la fin de partie : "il faut jouer comme ça tout le match, pas juste une petite partie" - et cette analyse peut être utilisée pour quasiment tous les matchs cette saison...


lundi 7 avril 2025

Lens - ASSE, 1-0

A l'heure de la sieste


Les Verts se sont inclinés à Lens après une de leurs plus fades prestations en 2025, s'approchant encore plus d'une relégation qui leur tend les bras...

Aucune surprise dans le onze de départ stéphanois, Bernauer retrouvant sa placé en défense après sa suspension contre le PSG : 


Comme Horneland ne change ni de joueurs, ni de système, ni même d'approche tactique entre les matchs, le jeu de son équipe est facilement lu par les entraîneurs adverses. Et les Lensois ont facilement fait déjouer les Verts, leur entraîneur détaillant même après le match comment : "On les a surtout empêchés de jouer. On sait que leur jeu de combinaison et leurs sorties de balle sont vraiment intéressantes. On a su nullifier ça. On les a forcés à jouer long et on sait qu’on est assez solide sur ces longs ballons et sur les deuxièmes ballons".

En effet, en fin de première mi-temps, après plusieurs minutes de longue domination lensoise, Larsonneur effectue une remise en jeu en jouant long :


Davitashvili n'a aucune chance de s'imposer de la tête, le ballon est repoussé par un défenseur jusqu'à Petrot...


... qui dégage de la tête juaqu'à un Lensois, qui dégage de la tête jusqu'à Nadé, qui dégage de la tête... et un Lensois récupère de nouveau. Il met le ballon à terre, évite le retour de Tardieu...


... et continue balle au pied sans problème vers la gauche de l'attaque. Maçon doit reculer, comme toute la défense, les adversaires se projettent en nombre. Heureusement, Ekwah dévie la passe en profondeur et le ballon est facilement capté par Larsonneur. Qui décide maintenant de ne pas jouer long :


Les Lensois restent haut sur le terrain, il y en a 7 dans les 40 mètres stéphanois, autant que des Verts. Ça signifie que nos offensifs se trouvent en 3-contre-3 sur la ligne médiane, le problème est de leur faire parvenir le ballon. Larsonneur joue avec Bernauer...


... qui lui le redonne et le jeu est envoyé via Nadé jusqu'à Petrot. Mais les transmissions sont lentes, donc quand le ballon arrive au latéral gauche...


... il est complètement enfermé. Davitashvili n'est pas descendu proposer une solution dans le couloir, tous les coéquipiers dans l'axe sont pris, alors Petrot joue en arrière avec Nadé. 


C'est risqué, mais le défenseur stéphanois profite du décrochage de Davitashvili pour lui donner le ballon sur le côté. L'ailier a son adversaire direct sur le dos, il ne peut pas se retourner et revient vers sa défense.


Les Lensois restent haut, mais Tardieu et Ekwah sont un peu plus libres, un seul adversaire peur eux deux, car il y en a deux sur Davitashvili. Qui parvient à se retourner et cherche à donner le ballon à Tardieu :


Malheureusement la passe n'est pas bien appuyée, le contrôle du milieu stéphanois est approximatif, sa remise pour Ekwah encore moins précise. Ce dernier n'a pas d'autre option que de dégager de la tête dans une zone où il n'y a personne et le ballon est facilement récupéré par les Lensois.

Avec ce genre d'action les Stéphanois ont été tout simplement privés de ballon, finissant le match avec seulement 40% de possession (même 36% jusqu'à l'ouverture du score). Bien en dessous de leurs statistiques habituelles sous Horneland, même moins que contre le PSG, pourtant l'équipe qui tient le plus le ballon en Ligue 1...

 

Conclusions


Un adversaire qui a empêché les Verts de développer leur jeu, un entraîneur qui n'a pas su trouver la parade, des joueurs qui n'ont pas mis l'intensité habituelle... la défaite est logique. Mais c'est le visage affiché qui est le plus inquiétant. Car si les Stéphanois ont encore des chances théoriques de sortir de la zone rouge avant la fin du championnat, pour y arriver il faudra proposer autre chose. Est-ce qu'ils en sont capables, est-ce qu'ils y croient toujours?