dimanche 29 janvier 2017

RCT - La Rochelle, 20-23 (Orioli)

L'avant-match


Après le match à forte intensité à Saracens la semaine dernière, le RCT pouvait redouter la réception de La Rochelle, 2ème du championnat, surtout avec un bon nombre des cadres absents (Guirado, Chiocci, Bastareaud, Vermeulen, Halfpenny). Mais il était important de bonifier la qualification européenne avec un bon résultat en Top 14 avant trois semaines de vacances.

Le match...


...commence bien, avec des toulonnais présents au combat, avec une attaque intéressante construite après une touche, mais conclue par un avant et suivie d'une pénalité en mêlée, une autre sur le maul suivant et longue phase défensive ensuite. Si la défense semble tenir, elle le fait au prix des pénalités, 4 concédées après seulement 11 minutes. Et quand on a eu le ballon, on n'a pas construit , faute à une conquête absente, 4 touches perdues déjà à la 20ème minute et aucune mêlée jouée. Et avec seulement 29% de possession à la 22ème minute et un bel essai pris en contre après un double-plaquage raté de Giteau et Nonu, on peut dire que l'envie toulonnaise était restée aux vestiaires. Dans les dernières 10 minutes avant la pause on a enfin campé dans les 22 de La Rochelle, mais avec des attaques stériles. Le coup du sort est arrivé juste avant la pause, une touche adverse à 5m de leur en-but est ratée (la première sur 6) et Orioli marque au près.

La deuxième période commence mieux, on égalise, on est présents en mêlée, on gagne des pénalités, on lance après les touches, mais on a toujours des attaques très stériles. Par la suite, Bernard se rate sous une chandelle et sur l'attaque adverse on prend un essai au large, donc tout est à refaire. A la 66ème on prend deux fois la pénal-touche dans les 22m adverses, ça ne donne rien. A la 70ème on fait la même chose, toujours rien, mais on obtient une mêlée à 5 après la deuxième touche... et un essai de pénalité dans la foulée. Au final, on a fait cadeau deux essais et on en a marqué deux pas construits. Et pour couronner le tout, on n'a pas réussi à tenir le match nul, en concédant une pénalité sur une mêlée à la dernière minute.

L'action


A la 53ème on joue une touche dans les 40m adverses, qui commence avec un maul pour fixer un peu la défense :


Les trois-quarts sont disposés sur la largeur, sauf Habana (11) qui est dans l'axe du maul et qui se joint même à lui quelques secondes avant que Tilous-Borde (9) sorte le ballon...


... pour Nonu (12) qui casse des plaquages et entre dans les 22m - chose à souligner, c'est la seule fois lors de cette longue action qu'on arrive à casser le rideau défensif. Pendant presque une minute on fait jouer les gros dans l'axe, on enchaîne les points de fixation, en attendant une brêche :


Et quand Tillous-Borde sort le ballon pour les trois quarts, ils sont disposés des deux côtés. Il choisit la droite, avec Giteau (10) qui ne joue pas vers l'extérieur et Nonu (12) et Tuisova (14), mais préfère d'essayer de se faufiler. Sans succès, Nonu récupère le ballon, il est plaqué aussi, alors le jeu est envoyé à gauche :


Bernard (15) joue comme un demi d'ouverture, il avance, fixe et lance Mermoz (13) qui a Habana (11) à son extérieur, mais qui préfère essayer de passer en un contre un, sans succès. Alors on revient de nouveau avec les gros vers l'axe et ensuite on ressort avec notre demi d'ouverture :


Ce balayage droite-gauche a porté ses fruits, la défense n'est plus en place sur la largeur, où on a un surnombre clair. Sauf que Giteau essaye de nouveau de se faufiler, toujours sans succès et le ballon est perdu. Une des rares actions offensives construite des toulonnais, ratée comme toutes les autres suite à un mauvais choix...

La suite


Triste match pour le toulonnais, complètement absent lors de la première période. Et même si un léger réveil est intervenu après la pause, la qualité du jeu produit a été inexistante. Les 3 semaines qui suivent vont être longue, très longue. Après une semaine des vacances bien méritées (hah!), les joueurs, enfin, pas ceux convoqués avec les sélections, auront deux semaines de travail. Assez pour enfin ressembler à une équipe, mais une qui a comme plan d'attaque autre chose que d'envoyer un gros, Bastareaud ou Tuisova en percussion ? La réception de Lyon mi-février sera sous haute pression...

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