mardi 2 février 2016

RCT vs SF, 23-11

Ce n'est pas une analyse tactique, ni un regard de près pour une phase de jeu. J'ai été au stade, donc voilà:






Sinon, pour le match en lui même, c'est Toulon qui a fait le jeu et le SF qui a subi: 177 passes toulonnaises contre 99 parisiennes, 135 courses contre 78 courses et 72 plaquages effectués contre 144 (avec la même efficacité, 88%). Cette domination dans le jeu n'a pas été concrétisé, mais à chaque fois que le RCT attaquait, c'était dangereux et le SF se mettait à la faute. 15 pénalités concédées, c'est trop, surtout avec une belle efficacité toulonnaise au pied (6/7) et en touche (16/17).

Par contre, une équipe qui joue mais ne marque pas peut avoir des mauvaises surprises, comme par exemple à la 55ème minute et l'essai parisien en contre qui amena le score a 14-16. Mais la machine toulonnaise est repartie vers l'avant, en renversant les parisiens, en espace de six minutes, entre la 59ème et la 65ème, trois pénalités, toutes converties pour sceler le score final de 23-16.

Quant à l'essai toulonnais, le seul, à la 11ème minute, il est parti d'une pénalité ratée par l'ouvreur du SF et un renvoi du 22 toulonnais. Un duel de jeu au pied entre les ouvreurs, gagnés par Quade Cooper: long dégagement, chandelle parisienne récupérée à 40m par Cooper même, points de fixation toulonnais, chandelle toulonnaise récupérée sur la ligne médiane. Ce petit jeu au pied a préparé l'attaque, à partir de ce moment là, pendant 30 secondes le terrain à été balayé, la ligne cassée et les surnombres créés:

Si le RCT mettait en place des attaques si rapides et propres plus souvent, peu d'équipes pourraient lui résister...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire