jeudi 22 septembre 2016

Racing - RCT, 41-30 (Pelissié, de pénalité, Belleau)

Cinquième match de la saison, quatrième à l'extérieur, deuxième de la grosse série Top 5 de septembre et... premier match du RCT sans le moindre point. Pour confirmer la bonne prestation de Toulouse, Diego Dominguez a choisit un groupe très similaire, avec Suta, Kruger, Bernard toujours écartés.

Par contre, la physionomie du match est différente cette fois-ci. Si à Toulouse les toulonnais ont choisit de défendre et frapper à des moments clés, au Racing ils ont essayé de faire le jeu. C'est difficile à comprendre pourquoi, tant les attaques du RCT n'étaient pas efficaces. En tout cas, les 10 premières minutes, le match était à sens unique, le Racing privé des ballons... et le RCT quasiment pas du tout entré dans les 22m adverses. Après, le Racing a fait preuve d'un énorme réalisme, marquant 3 essais entre la 16ème et la 28ème minute. Comment ? En étant très efficaces, certes, mais surtout profitant de l'incroyable défense des toulonnais : à la 31ème, ils avaient fait 54 plaquages, dont 13 ratés et 5 pas efficaces, donc seulement 66% des plaquages réussis !

Menés de seulement 4 points à la mi-temps et maintenant avec l'appuis du vent, on aurait pu croire que la deuxième période serait celle du réveil toulonnais. Bon... 3 autres essais en 20 minutes, une sacrée correction. La raison ? Simple, les stats sur les plaquages sont dans la continuité, seulement 75% de réussis à la 53ème, par exemple.

Le réveil toulonnais est tardif, mais il passe par le secteur de jeu qui a donné satisfaction, la mêlée - le Racing a perdu la moitié de ses mêlées et a pris un jaune et un essai de pénalité suite à une à 5m. Un autre point positif peut être le faible nombre de pénalités concédées, 8, la moitié de la semaine précedente ou de la moyenne jusque là... Après, c'est peut être juste une conséquence de la largesse défensive toulonnaise ?

Pour illustrer cette largesse, analysons le quatrième essai du Racing, qui part d'un dégagement au pied dès les 22m toulonnais qui ne trouve pas la touche et l'arrière adverse relance :


Il relance intelligemment dans le fermé, il sait qu'il se fera attrapé, mais il concentre encore plus les gros. Sur le point de fixation créé, le ballon sort très vite pour le 7 :


Un troisième ligne qui prend tout le monde de vitesse, passant tranquillement entre les défenseurs - on va dire que le rideau défensif n'était pas en place. Il se fait attrapé dans les 22, le ballon sort et plusieurs temps de jeu plus tard, il sort de nouveau. Cette fois ci, pour un autre troisième ligne, le 6. Qui a un rideau défensif en face, formé de Tuisova (14) et Guirado (2), alors il décide de les contourné à la course, vu que le troisième dans le rideau, Trinh-Duc (10) et trop loin pour serrer :


Un mauvais dégagement, touche pas trouvée, une efficacité sans pitié et surtout une défense sans conviction - aucun plaquage n'a été tenté quand les troisième lignes adverses ont franchi le rideau...


Pour résumer, une défense passoire, une animation offensive stérile, avant de jouer contre l'ogre clermontois, ça fait un peu peur...

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