Le RCT était très attendu pour le premier des 4 matchs consécutifs contre les équipes du Top 5 après son non-match de la semaine dernière, mais aussi les pauvres performances auparavant. Et pour le déplacement à Toulouse, Dominguez a du faire quelques choix dans l'effectif : Chiocci, Kruger, Suta, Pelissié, Bernard n'ont pas été pris dans le groupe. Le premier annoncé comme blessé, mais les 4 autres sans autre explication.
Ce match était l'occasion de voir à l’œuvre la jeune recrue argentine, l'ailier Müller et on pouvait se dire qu'avec des vrais ailiers en forme, le jeu d'attaque toulonnais sera enfin à la hauteurs des attentes. Mais bon, pour voir des ailiers avec le ballon, il faut que l'équipe fasse le jeu... et le RCT dans ce match a choisi une tout autre option tactique.
Une possession toulousaine sans appel, des vagues d'attaque après attaque, comme si bien illustrés par les stats du match :
Les toulousains ont pressé deux fois dans les 5m. Une fois ils ont été pénalisés dans le ruck. Une touche et une autre pénalité plus tard, les toulonnais se retrouvent avec une touche sur la ligne de 5m adverse et marquent sur un ballon porté. Une deuxième fois, ils font un avant sur la ligne de 5m, l'avantage est joué et un contre de 80m plus tard, le deuxième essai toulonnais est marqué.
Quant au troisième essai, il montre encore la force mentale de l'équipe, qui, menant de 12 points sur la sirène, choisit enfin d'envoyer du jeu pour chercher le bonus. Tout part d'une touche dans les 40m adverses, jeu envoyé vers les centres qui font 2-3 points de fixation. Le ballon finit par sortir, dans les bras de Nonu (12), qui décide de revenir dans le fermé, où il y a encore des gros :
C'est évidemment bien vu de la part de Nonu, on est en surnombre là-bas, et Halfpenny (15), Müller (11) et même Fernandez-Lobbé (19) y vont aussi. Nos trois gros (les deux piliers et un deuxième ligne) font un autre point de fixation et le ballon sort assez vite pour Fernandez-Lobbé :
En ce moment, les trois-quarts sont placés, quasiment tous sauf un (l'autre ailier reste sur son aile) sont dans un petit périmètre. De la vitesse, des passes courtes et justes pour envoyer le ballon le plus loin possible, et essai du bonus après la sirène. Marqué par notre sérial-marqueur, Ollivon, qui s'était bien incrusté entre tous ces arrières.
Il n'y a rien de mieux qu'une victoire à l'extérieur, chez un gros, avec le bonus, comme réaction d'orgueil. Mais le jeu toulonnais est loin d'être au point, les attaques construites sont quasi-inexistantes et l'équipes est toujours très indisciplinée, avec 14 pénalités concédées en moyenne, 16 lors de ce match. Il reste encore du chemin à parcourir pour montrer que cette belle victoire n'était pas juste un feu de paille.
Des ailiers ? Pourquoi faire ?
Ce match était l'occasion de voir à l’œuvre la jeune recrue argentine, l'ailier Müller et on pouvait se dire qu'avec des vrais ailiers en forme, le jeu d'attaque toulonnais sera enfin à la hauteurs des attentes. Mais bon, pour voir des ailiers avec le ballon, il faut que l'équipe fasse le jeu... et le RCT dans ce match a choisi une tout autre option tactique.
Une possession toulousaine sans appel, des vagues d'attaque après attaque, comme si bien illustrés par les stats du match :
- deux fois plus des ballons joués par le Stade que par le RCT (335 à 169)
- deux fois et demi plus des plaquages faits par les toulonnais (149 à 62)
- seulement 2 offloads et 2 franchissements pour le RCT
Trois essais - bonus offensif !
Les toulousains ont pressé deux fois dans les 5m. Une fois ils ont été pénalisés dans le ruck. Une touche et une autre pénalité plus tard, les toulonnais se retrouvent avec une touche sur la ligne de 5m adverse et marquent sur un ballon porté. Une deuxième fois, ils font un avant sur la ligne de 5m, l'avantage est joué et un contre de 80m plus tard, le deuxième essai toulonnais est marqué.
Quant au troisième essai, il montre encore la force mentale de l'équipe, qui, menant de 12 points sur la sirène, choisit enfin d'envoyer du jeu pour chercher le bonus. Tout part d'une touche dans les 40m adverses, jeu envoyé vers les centres qui font 2-3 points de fixation. Le ballon finit par sortir, dans les bras de Nonu (12), qui décide de revenir dans le fermé, où il y a encore des gros :
C'est évidemment bien vu de la part de Nonu, on est en surnombre là-bas, et Halfpenny (15), Müller (11) et même Fernandez-Lobbé (19) y vont aussi. Nos trois gros (les deux piliers et un deuxième ligne) font un autre point de fixation et le ballon sort assez vite pour Fernandez-Lobbé :
En ce moment, les trois-quarts sont placés, quasiment tous sauf un (l'autre ailier reste sur son aile) sont dans un petit périmètre. De la vitesse, des passes courtes et justes pour envoyer le ballon le plus loin possible, et essai du bonus après la sirène. Marqué par notre sérial-marqueur, Ollivon, qui s'était bien incrusté entre tous ces arrières.
Et pour la suite ?
Il n'y a rien de mieux qu'une victoire à l'extérieur, chez un gros, avec le bonus, comme réaction d'orgueil. Mais le jeu toulonnais est loin d'être au point, les attaques construites sont quasi-inexistantes et l'équipes est toujours très indisciplinée, avec 14 pénalités concédées en moyenne, 16 lors de ce match. Il reste encore du chemin à parcourir pour montrer que cette belle victoire n'était pas juste un feu de paille.
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