samedi 1 octobre 2016

ASSE - Anderlecht, 1-1 (Roux)

Quatre jours auparavant, lors de la réception de Lille, on croyait avoir atteint un record, avec 9 absents au coup d'envoi, dont 7 blessés. Et bien, la réception d'Anderlecht nous a simplement permis de battre notre propre record : 10 absents, dont 9 blessés. Et parmi les 9 blessés, 6 défenseurs.

La tactique et le système à mettre en place deviennent ainsi secondaire, il faut d'abord trouver un 11 de départ qui tient la route... et espérer que ça colle. Comme contre Lille, le choix de Galtier a été de sur-peupler la défense - si on joue avec des joueurs pas trop habitués à ce poste, au moins en avoir plusieurs.

3-5-2 contre 4-2-3-1


Ce qui a été différent de Lille, c'est que Galtier a choisit d'agglomérer le centre du terrain, probablement craignant les hommes forts belges, leur 8 (Tielemans) et 10 (Stanciu). Mais en faisant ce choix, il a complètement abandonné les ailes, en mettant un seul joueur de couloir de chaque côté et en n'ayant même pas des attaquants latéraux / ailiers comme dans un 3-4-3 :




Le problème c'est que les Belges ont bien lu cette faiblesse du système Stéphanois et ont décidé d'attaquer sur les ailes, surtout sur notre droite, où notre défenseur central, Karamoko, était moins expérimenté. Voilà une capture d'écran où on peut voir une attaque adverse sur notre droite :


L'ailier gauche adverse se place intelligemment entre Malcuit et Karamoko et le défenseur gauche monte avec le ballon. Si Malcuit monte sur lui, Karamoko doit prendre l'ailier, mais l'avant-centre s'est aussi positionné entre Karamoko et Lacroix, nos défenseurs devrait rester serrés. Pour compliquer les choses, le 10 adverse vient aussi se proposer sur ce côté, attirant en même temps Clément et Pajot et dépeuplant complètement le centre du terrain. La réponse à cette attaque était celle-ci, nos milieux du terrain doivent défendre sur le côté, un sur le 10, l'autre sur le défenseur. Ça en demande beaucoup de mouvement et des efforts, donc moins de souffle pour nos attaques.

Le résultat ?


On a tenu bon, malgré ce point faible sur les côté, principalement en multipliant les efforts pour couvrir les espaces. Et finalement on a pris un but sur un penalty généreux - ce but nous a fait mal à la tête... mais pas pour longtemps. Parce que l'état d'esprit Stéphanois est là, parce que ce groupe est extraordinaire et doté d'un caractère de vainqueur. 

Parce que oui, ce match nul arraché à la dernière seconde, sur une grosse erreur du gardien adverse, à des allures de victoire. Et si les organismes sont fatigués, le moral est très haut... vivement le derby!

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