Le 4-3-3 aligné en début du match était prometteur, Selnaes pour organiser, Veretout et Dabo pour relayer, Hamouma et Tannane en ailiers inversés et Roux pour prendre la profondeur. Sauf que Rennes nous a très bien bloqué avec un premier bloc défensif très haut qui cherchait a nous empêcher de construire. Et ils ont largement atteint leur but, on n'a jamais réussi a sortir proprement de notre camp. Du coup on perdait le ballon très vite et les attaques Rennaises se sont suivi jusqu'au moment où la défense a craqué.
A titre d'exemple, une action à la 8ème minute :
Ruffier donne le ballon à Lacroix, qui joue avec Selnaes descendu entre les centraux. Sur cette capture il faut remarquer les 6 joueurs Rennais dans notre camps et la zone occupée par Veretout. Selnaes rejoue avec Lacroix, monte entre les lignes et le Suisse passe le ballon à Perrin :
La ligne de passe entre Perrin et Selnaes est coupée par le bon placement de l'avant-centre, mais pas celle vers Dabo qui fait un bon appel... sauf que Perrin n'ose pas la passe et il rejoue avec Lacroix en passant par Ruffier :
Les possibilités de passe de Lacroix sont toutes bloqués par le premier rideau de deux Rennais et s'il joue avec le latéral, le milieu adverse se tient prêt à jaillir. Du coup, le ballon est balancé loin devant. A remarqué sur les trois captures d'écran que Veretout n'a pas quitté sa petite zone, pendant 30 seconde donc...
Et un autre exemple à la 40ème avec la même configuration, toujours un pressing de 6 Rennais :
Les lignes de passe de Perrin sont coupées, Veretout est à sa place. Jeu avec Ruffier puis Lacroix et on se retrouve dans une situation similaire :
Lacroix n'a toujours pas d'options et Veretout est toujours statique...
Cette situation peut être vue de très nombreuses fois pendant le match. L'impression de non-match des Verts est ainsi le résultat des deux facteurs. Un pressing haut, à 6, de la part des adversaires, avec un positionnement parfait pour empêcher les passes. Des joueurs Verts très passifs : Veretout qui ne quitte pas sa zone, les latéraux qui ne montent pas pour attirer les milieux adverses, des ailiers qui ne descendent pas pour proposer une solution supplémentaire. Le résultat : aucune construction offensive, le ballon perdu rapidement et une défaite plus que logique.
Il était si simple de se défaire de ce pressing, si seulement les joueurs avaient envie...
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