mardi 29 décembre 2020

RCT - Clermont, 27-9 (Villière x3)

L'avant-match


Après toute l'agitation médiatique autour de leur non-match chez les Scarlets, retour sur les terrains pour les Toulonnais. Dans l'affiche de la traditionnelle journée de championnat entre Noël et Nouvel An, le RCT reçoit Clermont. Un adversaire qui se présente bien diminué, moins reposé et sortant d'une défaite à domicile contre le Munster. En théorie un match facile pour les Toulonnais, qui auront à coeur de faire parler de leur jeu, pas des protocoles sanitaires...


Le match...


... a mal commencé pour les Toulonnais, qui ont reculé à chaque impact, raté des plaquages et concédé des pénalités, permettant à Clermont de mener 9-0 après 20 minutes de jeu. Ces points ont été leurs derniers dans ce match, parce qu'en suite la machine toulonnaise s'est mis en marche. Les avants ont fait parler leur puissance, surtout en mêlée - 5 pénalités obtenues. Du jeu au près, du jeu au large, les joueurs du RCT ont enfin proposé des longues actions, qui ont amené deux essais de Villière avant la pause.

Menant de 14-9 à la mi-temps, les Toulonnais ont préféré d'abord d'assurer la victoire, prenant les points sur deux pénalités obtenues à 14 contre 15 après un jaune de Tolofua. Les pénalités sur mêlée leur ont permis de sortir du camp et ensuite trouver une touche à 5, bonifiée par Villière au large après un très bon maul. Troisième essai, synonyme de bonus, et les Toulonnais se sont arrêtés de jouer. Ils ont défendu, parfois à la limite, mais ils ont tenu bon pour ne pas perdre leur point de bonus offensif.


L'action


Après 34 minutes de jeu, le RCT, mené au score obtient une 3e pénalité sur la mêlée et sort de son camp trouvant une touche sur la ligne médiane :


Le lancer d'Etrillard (2) est capté en fond d'alignement par Parisse (8) et un maul se forme. Ce ballon porté progresse bien, l'arbitre signale un avantage pour hors-jeu et Serin (9) sort le ballon. D'abord pour Rebbadj (4)...


... et ensuite pour envoyer le jeu au large, où presque tous ses trois-quarts se trouvent. Enfin, c'est ce que la défense adverse anticipe, alors le demi de mêlée prend la porte et franchit jusqu'aux 22m adverses. Parisse (8) refait un point de fixation...


... et Serin (9) joue à gauche, où Etrillard (2) en refait un autre. Le jeu change de sens, d'abord avec Parisse (8) encore une fois...


... et ensuite avec les trois-quarts. Carbonel (10) est servi par Toeava (13) et ne joue pas avec Taofifénua (5), Gros (1) ou Setiano (3) à côté, ni avec Nonu (12) sur l'aile, mais essaye de franchir. Il n'arrive pas et Serin sort pour Etrillard (2) qui fixe encore une fois la défense.


Après ce 9e temps de jeu le décalage est fait à gauche. Les troisième lignes - Isa (7), Ollivon (6) et Parisse (8) - sont là, pendant que les trois de derrière - Villière (11), Heem (14) et Paia'aua (15) - se placent à leurs côtés. La charnière Serin (9) - Toeava (13) leur fait parvenir le ballon et le reste est fait avec des passes après contact dans la défense. De Isa à Ollivon à Parisse jusqu'à Villière, qui n'a pas besoin de jouer avec ses coéquipiers et qui s'en va marquer son deuxième essai de la soirée.


La suite


Cette victoire bonifiée contre une très jeune équipe clermontoise fait du bien, au moral mais aussi au classement, le RCT montant à la 4e place. Mais l'écart n'est pas grand et un faux pas peut les faire sortir des places de barragistes. Le Top 14 continue pour encore deux semaines et les Toulonnais se déplaceront à Bordeaux pour la dernière journée de la phase aller. L'occasion pour eux d'enfin gagner dans un vrai match à l'extérieur, même si la tâche s'avère difficile contre une équipe très revancharde après la leçon prise à Toulouse. 

lundi 28 décembre 2020

Monaco - ASSE, 2-2 (Debuchy, Bouanga)

Un décembre sans défaite


Même s'ils ont connu leur sixième match consécutif sans défaite, les Verts quittent Monaco avec le regret de ne pas avoir obtenu une victoire qui pourtant leur tendait les bras...

Lens, Nice, Metz, Montpellier, Brest - des défaites à l'automne qui ont toutes un point commun : un but encaissé dans le premier quart d'heure et des joueurs stéphanois incapables de s'en sortir ensuite. La différence entre la série de 7 défaites consécutives et celle courante des 6 matchs sans défaite vient en partie de cette force mentale (re)trouvée. Non seulement les Verts ont réussi à inverser le cours du match et passer devant à la demi-heure de jeu, mais ils ont fini la partie frustrés et mécontents du point du match nul.

Pour cette analyse, on a choisi de regarder plus en détail la période entre l'ouverture du score des Monégasques et leur carton rouge. 25 minutes, commencées derrière et finies devant au score, à égalité numérique chez une équipe qui vise le haut du classement. Une bonne indication donc du niveau des protégés de Claude Puel.


Des longs temps forts


Pour ce match, le staff stéphanois a fait le choix d'aligner un trio au milieu formé de Gourna-Douath, Camara et Neyou devant eux...


... pendant que Bouanga jouait en avant-centre et KMP et Aouchiche étaient les ailiers. Comme les exemples suivants le montreront, Neyou a joué comme un véritable "10", à côté de Bouanga dans un 4-4-2 en phase défensive, faisant le lien entre ses milieux défensifs et l'attaque ou bien changeant de place avec un ailier de temps en temps.


Le premier long exemple commence à la 18e minute, avec une touche monégasque qui arrive dans les pieds de Sow :


La transition défense-attaque est presque immédiate, le jeune défenseur trouvant KMP plus haut dans le couloir, qui s'appuie sur Camara...


... qui relaye à Neyou et les Verts sortent de petit périmètre balle au pied. Le milieu stéphanois porte un peu le ballon pour attendre que ses coéquipiers remontent...


... et trouve magnifiquement Trauco sur le côté opposé. Le ballon est très bien donné, pile dans la course du latéral gauche, qui ouvre parfaitement pour Bouanga dans le dos de la défense :


Une très belle phase de transition, avec une belle sortie de balle, du jeu écarté et un avant-centre lancé dans la surface en 1-contre-1 avec le dernier défenseur. Malheureusement, Bouanga à du mal à bien contrôler le ballon et la défense arrive à se dégager, en touche. La remise en jeu est pour Debuchy, qui reçoit de nouveau le ballon et centre, mais c'est facilement dégagé et Monaco part en contre :


Les Monégasques n'écartent pas, ils essayent de combiner dans l'axe et Kolo lit bien la passe en profondeur qui suit - les Verts récupèrent de nouveau la possession. Ils essayent de nouveau de partir vite vers l'avant...


... avec Trauco qui trouve Aouchiche, qui dévie pour Bouanga. Un défenseur s'interpose et le ballon sort en touche. Les Stéphanois commencent donc une attaque placée qui va de la gauche vers la droite...


... où Debuchy et KMP échangent le ballon. Le jeu revient ensuite vers la gauche, jusqu'à Kolo, pendant que ses coéquipiers changent de place :


KMP quitte son aile et va dans l'axe, pendant qu'Aouchiche reste dans le couloir gauche, mais bas, laissant le poste "d'ailier" à Trauco. Kolo joue avec Aouchiche, qui monte balle au pied...


... et s'appuie sur Bouanga, qui lance Trauco en profondeur dans le couloir. Sur cette image on voit bien le positionnement des joueurs stéphanois : une attaque en 4-2-3-1 avec du jeu à trois dans un couloir. L'animation est simple, les postes sont clairs, mais les joueurs qui les occupent peuvent changer. Trauco joue en arrière avec Camara...


... qui lui redonne le ballon et le centre est repoussé en touche. Le ballon sort de nouveau après une première remise en jeu et sur la deuxième le trio Trauco - Aouchiche - Bouanga essaye de combiner dans un petit périmètre :


La défense arrive à récupérer le ballon, mais seulement pour le dégager vite et loin, où Sow peut le contrôler tranquillement :


Il joue avec Kolo, qui prolonge plus loin dans le même couloir gauche jusqu'à Trauco, qui prépare son centre. Les joueurs sont à leurs vrais postes maintenant...


... notamment Bouanga et KMP en 2-contre-2 dans la surface. Malheureusement, le centre est dévié par le gardien adverse et le ballon sort en touche. Sur la remise en jeu...

... Bouanga remet à Debuchy, qui voit son centre repoussé en corner. Et sur ce coup de pied arrêté, le capitaine stéphanois se défait facilement du marquage et égalise.



Seulement quelques minutes plus tard, c'est Monaco qui a la possession devant un bloc stéphanois bien en place en 4-4-2 :


Les Monégasques essayent de combiner dans leur couloir droit, mais sans trop de réussite, Sow récupérant le ballon avant de le dégager loin :


Les défenseurs adverses font donc circuler vers le côté opposé, mais les Verts coulissent bien, avec deux lignes resserrées, ce qui leur permet de récupérer le ballon :


Trauco surgit de derrière un attaquant et passe à destination de Bouanga, mais sa passe est interceptée par un adversaire. Ce qui se transforme dans une passe qui lance Aouchiche dans son couloir. Le milieu stéphanois peut remonter le terrain balle au pied...


... et lancer Bouanga dans le dos de la défense. Une autre phase de transition rapide, mais de nouveau Bouanga à du mal à se défaire du défenseur. Il patiente donc, et joue en arrière avec Trauco...


... qui centre parfaitement vers le côté opposé et l'appel de KMP. La reprise de volée n'est pas trop réussie, mais un défenseur dégage le ballon en touche. 


C'est le tour d'Aouchiche de centrer directement après la remise en jeu, mais ce centre n'a aucune chance d'être repris par Bouanga, seul contre 4 défenseurs. Les Monégasques dégagent donc de nouveau...

... et les Stéphanois récupèrent encore une fois la possession. Kolo repousse le ballon, Aouchiche le prolonge de la tête jusqu'à Trauco, qui ajuste son centre à destination de Bouanga. Qui est poussé par le défenseur et qui transforme ensuite le penalty ainsi obtenu.


Bloc équipe en place, phases de transitions rapides, mais aussi du jeu placé qui passe sur les côtés, avec beaucoup de centres et des mouvements de la part des offensifs. Des gros temps forts qui ne laissent pas l'adversaire respirer et reprendre le contrôle du match, conclus par deux buts.



Conclusions


Ça fait trois matchs consécutifs que les protégés de Claude Puel finissent avec 18-19 tirs et marquent 2 buts. Mais ça fait aussi deux fois que des erreurs défensives coûtent cher et ils encaissent 2 buts - contre Monaco même sur leurs 2 seuls tirs du match ! Il y a clairement du mieux dans le jeu, les prestations des Verts sont plus complètes, plus abouties. Ils savent défendre et jouer en contre, mais aussi imposer des séquences de possession qui poussent leur adversaire à la faute. Par contre, les Stéphanois doivent absolument éliminer leurs trous de concentration et apprendre à tuer un match quand ils ont la possibilité. Ils ont déjà laissé pas mal de points en route et ces points risquent de compter à la fin...

lundi 21 décembre 2020

ASSE - Nîmes, 2-2 (Moukoudi, Nordin)

Inefficaces des deux côtés


Cinquième match sans défaite d'affilé, mais une contre-performance pour les Verts, qui n'ont pas su concrétiser leurs occasions contre Nîmes...

Il y a un mois, au bout de la septième défaite consécutive, le manager stéphanois aurait signé des deux mains pour un point pris. Maintenant, c'est un Claude Puel frustré qui analyse ce match nul : "on a fait une excellente entame avec l’ouverture du score (...) on est fautifs d’avoir laissé Nîmes revenir dans le match. On a des situations, pas mal de situations même". En effet, ses protégés ont eu beaucoup d'occasions, dont notamment de creuser l'écart au score après un quart d'heure de jeu ou de reprendre l'avantage avant ou après la pause. Mais si "avoir des situations est déjà une bonne chose, on était moins bien structurés qu’à Bordeaux. Nos équilibres n’ont pas été bons. À la perte du ballon, on n’était pas assez compacts".

A l'inefficacité offensive s'est rajouté donc un manque de rigueur défensive, et à la fin c'est encore un match nul, le quatrième en cinq journées, pour les Stéphanois.


Des belles séquences offensives, des largesses défensives


Les Verts ont démarré le match à fond, proposant du jeu, se créant des occasions et marquant sur corner dès la 8e minute. Et derrière, ils ont proposé une de leurs meilleures constructions cette saison :


Moulin joue avec Kolo dans la surface, qui combine avec Camara, malgré le pressing adverse. Il s'appuye ensuite sur Khazri, qui décroche de son aile pour offrir une solution...


... avant d'écarter vers la droite, vers Moukoudi et ensuite Debuchy. Khazri commence ensuite à sprinter pour revenir en attaque, pendant que Debuchy prolonge plus haut dans le couloir droit :


Jusqu'à Nordin, qui s'appuie sur Boudebouz, complètement libre, qui le lance en profondeur dans le dos d'une défense adverse très haute. Pendant ce temps, Khazri sprinte toujours...


... pour se retrouver à la réception du centre de Nordin. Malheureusement, sa frappe passe juste à côté du cadre, mais quel but ça aurait fait !

Mener de deux buts après seulement 10 minutes de jeu aurait pu plier le match, mais non seulement les Stéphanois n'ont pas marqué ce 2e but, ils se sont relâchés :


Voici une image du bloc stéphanois, en place, avec des lignes resserrées. Un milieu central nîmois se trouve entre Camara et Neyou. Le jeu se passe dans la zone de Kolo et Trauco (avec Khazri qui vient aider et Moukoudi qui couvre) et voilà la situation 4 secondes plus tard :


On voit bien où se trouve ce milieu nîmois et où se trouvent Camara et Neyou, personne ne l'avait suivi. Nîmes égalise et en plus Khazri se blesse aux adducteurs sur cette action et il est remplacé par Aouchiche.


Les Verts ont pris un coup avec ce but et ça s'est ressenti dans le jeu. Ce sont leurs adversaires qui ont fait le jeu ensuite (60% de possession entre le but et la demi-heure de jeu), profitant des mêmes largesses défensives :


27e minute, bloc stéphanois en place avec des lignes plus espacées et un milieu adverse placé entre Camara et Nordin. Du jeu simple à destination de l'ailier gauche...


... qui remet dans la course de ce milieu. Sur cette image on peut croire qu'il a été suivi par Camara et Nordin, mais 7 secondes plus tard, après avoir éliminé Moukoudi et donné un bon ballon à son ailier, on voit bien que non :


Moulin ressort secoué du choc contre l'attaquant adverse, le jeu est arrêté pendant quelques minutes. Qui ont permis aux Verts de se réveiller. Ils ont eu ensuite un gros temps fort, avec 74% (!) de possession jusqu'à la pause et de nouveau des belles actions :


Ça commence d'abord simplement, avec un dédoublement de Debuchy et Nordin dans le couloir droit, d'où le capitaine stéphanois centre, mais le ballon est repoussé par la défense...


... et immédiatement regagné, par Camara. Le jeu passe par Neyou et Trauco avant d'arriver sur l'aile gauche, à Aouchiche, qui centre vers le point de penalty :


Pile dans la course de Nordin, parti entre les deux défenseurs centraux, mais qui voit sa tête repoussée par le gardien adverse. C'est un long dégagement pour la remise en jeu nîmoise...


... qui finit par être récupéré par un tacle de Nordin au centre du terrain. Les Verts calment le jeu avant de partir vers la gauche :


Et ensuite faire tourner vers la droite. Aouchiche, une fois avoir donner le ballon à la défense, quitte son aile pour aller vers l'axe. Debuchy reçoit donc le ballon...


... et peut combiner avec Camara, profitant du bloc bas nîmois. Le milieu stéphanois voit l'appel entre les deux centraux d'Aouchiche et le trouve avec une belle passe en profondeur. Le goal adverse sort vite et arrive à récupérer le ballon dans les pieds de l'attaquant stéphanois. Il dégage ensuite...


... mais Debuchy s'impose de la tête et avec l'aide de Nordin, Boudebouz récupère la possession au bord du terrain. Camara lui propose une solution à l'intérieur...


... et voit l'appel de Hamouma entre les deux centraux, trouvant celui-ci par une autre belle passe en profondeur. Cette fois, la sortie du gardien nîmois dans les pieds de l'attaquant n'est pas si propre et les Verts obtiennent un penalty. Il est malheureusement raté, tout comme l'occasion de concrétiser ce beau temps fort et de reprendre le contrôle du match avant la pause.


Les Verts ont démarré la 2MT à fond, se découvrant derrière sur quelques contres adverses. Mais ce n'est pas ces phases de transitions qu'ils se sont fait punir, c'est sur des attaques où théoriquement la défense est en place :


Sur cette image, il y a un 3-contre-3 dans la zone de Trauco : le latéral gauche stéphanois, Kolo et Aouchiche ont chacun un adversaire à prendre. Mais 4 secondes plus tard, le latéral droit adverse...


... reçoit le ballon dans la surface. Moukoudi se jette pour l'arrêter, mais il vient de trop loin et l'arbitre siffle penalty contre lui. Kolo et Neyou avaient essayé de couvrir aussi, pendant qu'Aouchiche n'a quasiment pas bougé...


Et à ces largesses défensives, on retrouve toujours associée l'imprécision du dernier geste, qui vient gâcher des belles constructions  :


Une relance simple et classique, Moulin donne le ballon à Neyou, qui écarte à gauche, où Trauco joue plus haut, avec Aouchiche. 


Celui-ci lui rend le ballon et commence à aller vers l'axe, pendant que le jeu est envoyé jusqu'à Moukoudi vers la droite. Et ça revient vers la gauche...


... pendant que le bloc adverse est complètement resserré par ce besoin de coulisser et par l'appel vers l'intérieur de l'ailier. Ce qui permet à Kolo de trouver un Trauco complètement libre et excentré, dans un fauteuil pour ajuster son centre...


... vers le point de penalty, à destination de Nordin entre les défenseurs centraux. L'attaquant stéphanois rate sa reprise de la tête, mais un quart d'heure plus tard il reprend de l'extérieur de la surface un autre centre de Trauco et les Verts égalisent.



Conclusions


Neuf tirs cadrés (sur 18, comme à Bordeaux), sans compter d'autres énormes situations - on ne peut pas raisonnablement s'attendre à plus de la part des Verts en terme de jeu produit ou occasions créées. Mais ce n'est pas assez, surtout si à l'arrivée il y a seulement deux buts marqués. Oui, seulement, parce qu'il ne suffit pas de marquer deux buts quand on n'est pas propre défensivement. Cette combinaison entre l'inefficacité offensive et les largesses défensives a comme conséquence deux points laissés en route par les Stéphanois, deux points qui auraient pu faire un bien fou, leur permettant de s'éloigner de la zone rouge. Pour positiver, on peut remarquer une animation offensive retrouvée, avec du beau jeu produit. Mais il faut mettre les choses en perspective : ce manque d'application dans les deux surfaces peut couter plus cher contre des adversaires qui concéderont moins d'occasions et qui sauront mieux profiter des espaces à leur disposition...