lundi 28 mars 2022

Analyse Boudebouz

L'apport de Ryad



Après deux années plus difficiles, le numéro 7 de l'ASSE connaît enfin une saison pleine, au point de devenir un titulaire indiscutable et une pièce essentielle dans l'équilibre de l'équipe stéphanoise..

Une fois n'est pas coutume, c'est le fidèle potonaute titigreenfan qui a analyse le jeu de Ryad Boudebouz lors des deux dernières rencontres, à Lille et contre Troyes. Deux adversaires qui n'ont pas du tout la même approche tactique, donc deux matchs différents, avec donc des séquences de jeu qui ne se ressemblent pas tellement. Pourtant, sa touche technique et sa vision de jeu sont bien visibles dans tous ces exemples.


Contre Lille, à la 9e minute : très mauvaise relance de Thioub plein axe aux vingt metres dans le dos de Ryad, pris à contre pied. Heureusement Gourna est le premier sur le ballon, il donne à Ryad, qui reçoit en même temps le pressing d'un Lillois, il a le contre favorable. Il y a six lillois autour de lui mais il se dégage et sert Kolo à l'opposé, qui du coup à de l'espace et Mahdi libre sur sa gauche. La remontée de balle est malheureusement trop lente (mauvais contrôle de Kolo qui fait perdre un temps) et les Lillois se sont replacés.





Toujours contre Lille, à la 36e : aux vingt metres coincé contre la ligne de touche, Ryad reçoit un ballon pas évident avec pas loin de six lillois dans la zone. Il est enfermé par trois joueurs dans le couloir mais réussit à se dégager et à mettre en retrait sur Sacko. La relance de l'autre coté jusqu'à Kolo est trop lente et le bloc lillois a pu se replacer. 





Et encore une fois contre Lille, dans un autre registre, à la 17e : Ryad joue sur Nadé dans le couloir gauche, Nadé lui remet alors que deux Lillois montent au pressing. Malgré eux, il retrouve Nadé dans le couloir et demande le une-deux, il est servi et les deux Lillois sont éliminés, il accélère poursuivi par l'un des Lillois mais réussit à décaler Kolo dans le couloir. Centre mal ajusté alors qu'il y avait quatre Verts dans la surface pour six Lillois. 








Contre Troyes, à la 14e : Deux grattages d’affilée de Mahdi qui laisse à Ryad et fait l’appel dans le couloir, il est bien servi en décalage et trouve Denis dans l’axe aux 20 m qui remise derrière lui sur Ryad, mais la petite louche par dessus la défense est trop longue et ni Denis ni Whabi ne l’ont anticipée.







Toujours contre Troyes, quelques minutes plus tard : Ryad redescendu légèrement excentre en 6 demande le ballon à 40 m de nos buts, il a un Troyen au pressing mais se dégage d’une légère course et casse les lignes d’une passe qui trouve Whabi à 30 m des buts adverses, qui sans contrôle a vu l’appel de balle tranchant de Denis et tente de le lancer, bien joué mais mal réalisé.









Pour résumer les exemples ci-dessus, Ryad Boudebouz est le joueur sur lequel ses coéquipiers peuvent se reposer, à qui ils peuvent donner le ballon, à n'importe quel moment. Car il est capable de le garder et de le sortir de la zone chaude, du pressing adverse. Parfois bas, parfois haut, sa disponibilité et technique lui permettent d'éliminer plusieurs adversaires. Il permet aux Verts de jouer vers l'avant soit en remontant le ballon, soit avec des passes verticales qui cassent les lignes. Bref, un joueur très utile dans l'équilibre de cette équipe stéphanoise...

vendredi 25 mars 2022

La fin de saison toulonnaise

Pourquoi le match contre Clermont est important ?


Parce que le RCT n'est pas trop loin d'assurer son maintien. 8 points d'écart avec la 13e place, Perpignan, qui jouera les deux leaders sur les 6 matchs restants. Dans le pire des cas, deux victoires devraient suffire aux Toulonnais pour se maintenir. Et comme pour l'avant-dernière journée ils reçoivent Pau, une victoire maintenant peut permettre une fin de saison tranquille. Tranquille, pas en roue libre, surtout qu'il y a la petite coupe d'Europe à chercher aussi. 


De plus, une victoire contre Clermont en ouverture de la journée amènerait le RCT à seulement 5-6 points de la 6e place. La qualification pour la prochaine grande coupe d'Europe reste un objectif possible (surtout en passant par la 7e place), même si bien plus compliqué à atteindre que le maintien. Le 10e (RCT) joue le  8e, Clermont. Les 6e et 7e se rencontrent, le 9e, Stade Français, reçoit un Bordeaux toujours très fort. Bref, les vainqueurs de cette journée se positionneront dans la lutte pour la qualification.

Au delà de cette journée, c'est la suivante qui sera déterminante. Car si les Toulonnais gagnent leurs 3 matchs à domicile qui leurs restent, pour se qualifier il faudra s'imposer à l'extérieur, au moins deux fois. Lyon, Bordeaux et Racing pour la dernière journée. Une victoire contre Clermont, bonifiée par une autre à Lyon, avant la parenthèse européenne, et le RCT pourra clairement annoncer les couleurs dans les sprint final. Moins de 8 points sur ces deux matchs et c'est plus la peine d'en discuter.


Tout passera donc par cette première rencontre, la réception de Clermont... Victoire impérative !

dimanche 20 mars 2022

ASSE - Troyes, 1-1 (Boudebouz)

Une analyse toute faite


Un léger coup d'arrêt pour les Verts, qui n'ont pas réussi à s'imposer à domicile contre un concurrent direct

On ne change pas une équipe qui gagne - ou qui ne perd pas, donc le staff stéphanois a choisi de reconduire le 5-2-3 habituel :


Cette image est prise après que Moukoudi ait remplacé Sacko dans l'axe droit de la défense, ce dernier étant sorti sur blessure. Mangala faisait son retour de suspension et Khazri retrouvait une place de titulaire après sa blessure à la cheville. Quant aux options tactiques choisies, le coach des Verts a tout expliqué après le match. Avec notamment ce passage : "On a démarré à 5 derrière mais c'était hybride parce que Thioub était plus haut (...) En 5-4-1, nous voulions que Ryad soit derrière la ligne de quatre comme nos milieux de terrain. Nous trouvions que c'était suffisant que l'on ressorte le ballon avec nos trois défenseurs centraux face à une seule pointe. Mais on ne s'est fait que des passes latérales, que des passes d'ennemis. Ensuite on n'a pas réussi à faire ce qu'on voulait, à savoir trouver notre milieu de terrain organisateur un cran plus haut dans la ligne de quatre des Troyens au milieu".


Comme l'explication de la mauvaise animation offensive stéphanoise est déjà toute faite, cette analyse se contentera de l'illustrer. A commencer par un exemple à la 5e minute, avec une touche jouée par Kolo :

Il la joue avec Nadé, qui écarte à l'opposé, vers Sacko, mais derrière celui-ci, qui est obligé de redescendre chercher le ballon. Le bloc adverse a ainsi le temps de se mettre en place :

Sur cette image on observe clairement le positionnement de Thioub très haut, pendant que Kolo reste à la hauteur des défenseurs. Camara et Boudebouz se trouvent derrière la ligne de 4 Troyens, Gourna pas loin de ces milieux aussi. Le ballon circule de nouveau latéralement entre les défenseurs, Sacko pour Nadé, qui redonne à Kolo. La capture d'écran est faite quand le ballon arrive dans les pieds de celui-ci...

... et ça prend presque 10 secondes pour qu'il arrive dans ceux de Sacko, de nouveau à droite. Car les défenseurs stéphanois ne peuvent pas trouver leurs milieux, cachés derrière la ligne ou pris en individuel par l'avant-centre adverse. Et comme Thioub est trop haut et en plus fait en appel dans l'axe, Sacko ne peut pas écarter encore plus dans le couloir droit. Il essaye donc un ballon en profondeur, facilement dégagé par les défenseurs.


Et un autre exemple, à la demi-heure de jeu, après l'ouverture de jeu troyenne, avec cette fois-ci une touche jouée par Thioub, à droite :

Même schema de jeu, avec Moukoudi qui joue avec Nadé, qui donne à Kolo. Ce dernier ne cherche pas à déclencher une attaque, mais calme le jeu, jouant de nouveau avec ces trois défenseurs :

Le trio des milieux stéphanois est en place, pas cachés derrière la ligne. Mais entre le moment où le ballon quitte les pieds de Kolo et quand il arrive à Moukoudi, 7 secondes plus tard, ils ne sont plus disponibles :

Gourna est de nouveau pris en individuel par l'avant-centre troyen, Boudebouz se situe entre les lignes, mais pris aussi, pendant que Camara s'écarte à l'opposé. C'est d'ailleurs vers ce côté que le jeu devrait aller, car dans la même zone se trouvent aussi Kolo et Bouanga. Mais une passe lente vers Mangala...

... et, 4 secondes plus tard, un contrôle et une passe dans le dos de Camara cassent la possibilité de profiter de ce surnombre à gauche. Boudebouz est caché entre les lignes, et même s'il se déplace latéralement...

... il ne peut pas être trouvé quand enfin un coéquipier ose une passe verticale. Le ballon est perdu, les Troyens se projettent rapidement, mais heureusement les défenseurs stéphanois arrivent à se dégager. A la décharge de Camara, vu que Kolo était pris à gauche et que Gourna avait toujours l'avant-centre sur lui, s'il n'essayait pas de trouver Boudebouz, la seule autre option était de recommencer un cycle de passes latérales entre les défenseurs...


C'est seulement en 2MT que les dépositaires du jeu stéphanois - les défenseurs centraux - ont commencé à faire des différences. Par les passes, mais surtout par des projections dans la moitié adverse, bien aidés par un bloc adverse qui a de plus en plus reculé. Et si les Verts ont réussi à égaliser, ils n'ont pas tellement déséquilibré les Troyens pour pouvoir espérer mieux...


Conclusions


Ne pas gagner à domicile, poussés par le public qui a encore une fois répondu présent, contre un concurrent direct, ça reste un mauvais résultat. Néanmoins, les Stéphanois ont su ne pas perdre - ce qui fait 7 matchs consécutifs sans défaite si on ne compte que les rencontres contre des adversaires du même championnat. Et comme finalement aucune autre équipe dans le bas du classement n'a gagné, ce point pris n'est pas négligeable. Par contre, c'est la qualité de ce que les Verts ont proposé qui inquiète. Leur plan de jeu a été déjoué facilement, et ils n'ont pas su hausser leur niveau pour mettre en difficulté leurs adversaires. Une piqure de rappel que rien n'est joué et qu'il reste encore beaucoup de travail avant d'assurer le maintien et le fêter dans les kops...

dimanche 13 mars 2022

Lille - ASSE, 0-0

Pistons lancés ?


Les Verts continuent leur bonne série en revenant avec le point d'un match nul et vierge de Lille

Compte tenu des absents à l'infirmerie, en reprise, ou suspendus, il n'y avait pas de surprises sur la feuille de match, ni dans le 11 titulaire proposé par le staff stéphanois :


Un 5-3-2 avec Falaye Sacko - Moukoudi (remplaçant Mangala, suspendu) - Nadé dans l'axe et Thioub et Kolo les habituels pistons. C'est d'ailleurs le jeu vers ces pistons qui fait l'objet de cet analyse, avec deux exemples, dont le premier commence dans la suite de l'image précédente. Le ballon sort en touche, Kolo remet en jeu et les Verts commencent une attaque :


A chaque fois qu'une passe est effectuée vers un des pistons, la capture est prise au moment où le ballon part du passeur et la flèche montre l'endroit exact du terrain où il arrive dans les pieds de Thioub ou Kolo. Dans ce cas, le premier est parfaitement lancé par Camara, le ballon arrivant devant lui, dans la zone mise en évidence. Thioub est donc lancé vers l'avant...


... mais il temporise, s'arrête et ensuite le jeu repart en arrière, via Camara et Sacko jusqu'à Moukoudi. Qui change de côté :


C'est bien vu, Kolo a de l'espace devant lui, mais c'est mal exécuté, car la passe arrive dans le dos du piston gauche, qui est obligé de revenir. Il est donc tourné vers l'arrière... 


... et joue avec Nadé et Moukoudi, qui choisit de changer de nouveau de côté, le jeu retournant vers la droite, malgré les appels de Boudebouz :


La passe de Moukoudi vers Thioub est relativement bonne, ça aurait été difficile de contourner les Lillois pour mettre le ballon devant lui. Ainsi, le piston droit n'est pas lancé, il joue toujours en latéral, avec Gourna :


L'objectif est de retourner à gauche, dans un énorme espace où se trouve Boudebouz, qui n'est même pas visible à l'écran au moment de la passe. Kolo montre même du bras l'endroit où la passe doit arriver, mais celle-ci est mal ajustée et très en arrière. Ainsi, cinq secondes sont écoulées avant que le ballon arrive dans les pieds du meneur de jeu stéphanois...


... et le bloc adverse a eu le temps de coulisser et reculer. Le milieu droit suit Kolo et comme Nordin a deux défenseurs sur le dos, un d'entre eux sort sur Boudebouz et intercepte la tentative de combinaison...


Quand on essaye de contourner le bloc adverse en passant dans les couloirs, où on y crée des espaces en alternant le jeu de gauche à droite, il est nécessaire de bien lancer ses latéraux. Et un exemple encore plus criant se trouve juste après l'heure de jeu :


Une passe verticale lilloise est facilement interceptée par la défense stéphanoise, en place. Khazri avait remplacé Nordin, poste pour poste, mais ne participe pas à cette action. Les Verts commencent une attaque...


... et le jeu est à droite, où les Lillois ne couvrent pas toute la largeur et où Boudebouz attend le ballon. Gourna choisit plutôt de jouer avec Thioub, avec une passe bien dosée, dans sa course. Néanmoins les transmissions sont lentes et le bloc adverse se reforme :


Boudebouz est enfermé quand il reçoit le ballon, donc il le redonne à Gourna, dans l'axe. L'animation offensive stéphanoise n'a pas changé, l'idée est de changer de côté. Ce que le jeune milieu stéphanois essaye de faire :


Nadé lui montre clairement où mettre le ballon, il faut chercher Kolo, qui a un bel espace devant lui. Sauf que la passe est très mauvaise, très en arrière, ce qui oblige le piston stéphanois de reculer. Et comme tout le monde est tourné vers l'arrière, les Lillois déclenchent leur pressing :


Kolo joue donc avec Nadé, qui joue avec Bernardoni, qui est obligé de dégager loin et le ballon est perdu. La mauvaise passe vers le côté a gâché toute la construction des Verts...


Conclusions


Un match nul sur le terrain du champion en titre est un bon résultat, surtout associé à une clean sheet et une vraie solidité défensive. Et il est évident que la consigne était donnée à ne pas trop se projeter, à ne pas se découvrir. Par contre, certaines approximations techniques sont à gommer, car lors d'autres matchs, les Verts seront amenés à faire le jeu, à chercher la victoire. Et dans un système à 3 défenseurs centraux, il est important de pouvoir lancer leurs pistons dans les couloirs, en tout cas, mieux que ce qu'ils ont réussi contre Lille...

lundi 7 mars 2022

ASSE - Metz, 1-0 (Bouanga)

Domination récompensée


Les Verts ont gagné un match très important, devant un public qui a répondu présent, contre un concurrent direct qui n'a pu résister qu'une mi-temps devant les offensives stéphanoises

Défense à 3 ou à 4 ?


Si le 11 de départ ne contenait pas de surprises compte tenu des absents, de préférences de Pascal Dupraz, et du fait que Khazri était incertain et n'a pas pu démarrer, les titulaires choisis par le staff pouvaient évoluer dans un système à 3 ou à 4 défenseurs. Tout dépendait du positionnement de Thioub, en piston droit ou en milieu excentré :


C'est la première option qui a été choisie pour démarrer le match, la ligne de 5 défenseurs étant bien visible sur cette capture. Boudebouz était placé en "10", devant le duo de milieux récupérateurs Camara - Zaydou et en soutien de la paire Nordin - Bouanga. Si les Verts ont eu la possession et se sont procurés quelques occasions, ils avaient du mal à avoir de la présence aux abords de la surface. Alors le staff stéphanois a choisi de changer le système, à la 39e minute Dupraz demandant à Thioub d'évoluer plus haut pendant que le match était arrêté :


Thioub en ailier droit, c'est Sacko qui est passé latéral droit et les Verts ont commencé à jouer en 4-4-2 / 4-2-3-1 avec Bouanga ailier gauche :


Cette configuration a été maintenue jusqu'à l'heure de jeu, quand les Stéphanois ont arrêté de se projeter en nombre, car ils avaient ouvert le score. Thioub a ainsi reculé pour se positionner de nouveau à la même hauteur que Kolo :


Cette défense à 3/5 a été maintenue pour le reste du match, même quand Thioub est sorti à la 87e minute - Sacko est passé piston droit et Camara a reculé en défense centrale, à sa place.



Les Verts ont montré leurs vraies intentions offensives au retour des vestiaires, quand ils ont attaqué à fond, ne laissant pas leurs adversaires passer la ligne médiane. Littéralement, entre le début de la 2MT et le but, 6 minutes de jeu, aucun ballon n'a été touché par les Messins dans la moitié stéphanoise. Et si on ne regardera pas chaque ballon de ces 6 minutes, l'action du but mérite le detour pour la capacité des Verts à se projeter à fond quand l'opportunité se présente. Ça commence avec une touche messine et une forte présence stéphanoise dans la moitié adverse :


Sous la pression combiné de Camara, Bouanga et Kolo, le ballon est touché par le dernier et arrive dans les pieds du premier :


Une récupération haute et une phase de transition, pendant laquelle il faut regarder le positionnement et le déplacement de quelques joueurs. Quand Camara trouve Nordin aux 20 mètres...


... Thioub commence déjà sa course vers le côté opposé - la capture d'écran est faite au moment où le ballon arrive dans les pieds de Nordin. Pendant ce temps, Boudebouz et Bouanga restent à gauche de l'écran. La projection de Thioub à droite fait coulisser tout le bloc adverse...


... Boudebouz et Bouanga restant loin du jeu - le premier n'ayant quasiment pas bougé depuis le début de l'action. Cette capture est faite au moment où le ballon arrive dans les pieds de Thioub et on voit à peine Sacko à l'écran. Pourtant, cinq secondes plus tard...


... il touche pour la première et dernière fois le ballon et centre en première intention. Boudebouz aussi a fait un appel, qui a aspiré le latéral du côté opposé, laissant Bouanga complètement libre. Entre la déviation messine et la glissade de Bouanga on peut dire que les Verts ont eu un peu de réussite pour ouvrir le score sur cette action. Mais c'est une réussite qu'ils sont allés chercher...


Conclusions


Si les Verts auraient pu aggraver le score, notamment par Bouanga - des face-à-face perdus et un poteau - ils auraient également pu avoir des regrets, un pénalty pour Metz étant annulé en fin de match après arbitrage vidéo. Ça aurait été rageant, tellement leurs adversaires n'avaient pas montré grande chose. Le protégés de Pascal Dupraz ont affiché une très intéressante maturité tactique, s'adaptant en cours de match en fonction des besoins, prenant d'abord la mesure de leurs opposants, poussant quand il fallait et gérant ensuite. Une partie donc bien maîtrisée et une victoire très importante dans la course au maintien...