mardi 28 juillet 2020

PSG - ASSE (CdF), 1-0

Fiers


Dans sa conférence de presse d'après-match, le manager stéphanois était bien évidemment content de l'investissement de ses joueurs et de l'approche tactique : "Ils sont professionnels, investis et appliqués. Les options prises ont été bonnes (...) On les a gênés dans la relance tout en ayant des occasions et de la qualité technique (...) En deuxième période, on a su s’adapter, faire un front uni et essayer d’être propres dès la récupération. On a également réussi à les mettre en danger". 

Ces options prises concernent le choix des joueurs, remplaçants inclus, mais aussi la manière dont ceux-ci ont imposé un jeu qui ne convenait pas à leurs adversaires. Pour le système de jeu, le staff stéphanois a fait le choix d’un 4-2-3-1 classique, avec Hamouma en avant-centre et Boudebouz en « 10 » et avec Bouanga sur l’aile gauche et Maçon plus haut que d’habitude à droite :


A part le latéral droit (re)converti ailier, l’autre différence importante avec les matchs de préparation a été Kolo, qui a du jouer latéral gauche et non défenseur central, suite à la blessure de Silva et la méforme de Trauco. L’image ci-dessus est importante aussi parce qu’elle montre l’animation offensive parisienne. Si théoriquement c’est un 4-2-4, les deux ailiers sont souvent très axiaux, entre les lignes adverses – un 4-2-2-2 en quelque sorte. L’adversaire doit à la fois empêcher les transmissions de passe dans l’axe vers ces deux joueurs et bloquer les couloirs pour les deux latéraux offensifs.

1. Possession, maîtrise, domination


Une autre solution pour empêcher le PSG de développer son jeu est de garder le ballon. C’est ce que les Verts ont fait au début du match, et non seulement avec le but de défendre. Ils ont produit du jeu, ils ont mis à mal la défense adverse et se sont procurés plusieurs occasions. Et malgré un but encaissé contre le cours du jeu, ils n’ont pas baissé les bras et ont continuer avec leur plan initial, comme dans cet exemple :


Un long ballon parisien est récupéré facilement par la défense et Kolo monte balle au pied dans son couloir. Il lance Bouanga plus haut, qui repique vers l’axe et utilise Hamouma en point d’appui. Avec le relai de Camara derrière, le ballon est envoyé de l’autre côté, vers Maçon – les Stéphanois se font facilement des passes et chercher à passer dans les couloirs, où les ailiers ne font pas souvent l’effort de défendre. Malheureusement, la passe de Camara est interceptée par les Parisiens, qui essayent de partir en contre… 


… sans succès, Fofana arrêtant l’offensive. Maçon et Camara ne jouent pas sur l’aile droite, où Debuchy allait proposer une solution, le dernier préfère temporiser pour donner du temps à l’attaque de se mettre en place :


Contre une autre équipe, temporiser veut aussi dire donner du temps au bloc défensif de se former, mais pas contre le PSG. Malgré le temps pris par les défenseurs et milieux centraux à combiner dans le rond central, Debuchy reste libre à droite, l’ailier gauche adverse ne se replie pas – c’est un avant-centre qui essaye de bloquer le couloir, mais il n’arrive pas à couper la passe de Fofana, ni à empêcher le latéral stéphanois de centrer :


Le centre à destination de Bouanga est repoussé par un défenseur et le ballon est dégagé en catastrophe par un milieu – les Verts récupèrent facilement le ballon par M’Vila et une nouvelle attaque commence : 


Toujours cette préparation dans le rond central, en dehors du bloc adverse, cette fois-ci enfin formé proprement, en 4-2-4, un bloc très bas suite à la longue possession des Stéphanois, qui passent toujours par un côté :


Kolo monte balle au pied et trouve Hamouma entre les lignes, qui lance Bouanga dans la surface, d’où il rate malheureusement son face-à-face avec le gardien adverse, qui repousse son tir.  Des attaques simples, basées sur une possession et une maîtrise très agréables quand on connaît la qualité de l’adversaire.

2. Solidité défensive


Avoir concédé l’ouverture du score n’a rien changé à l’approche stéphanoise, mais jouer à 10, si. Les Verts ont bien subi dans les 20 minutes de la 1MT qui ont suivi le carton rouge de Perrin, mais ils ont bien bloqué les attaques adverses, comme dans cet exemple à la 40e : 



Moukoudi est entré en défense centrale et Maçon est sorti forçant donc Hamouma à retrouver une place d’ailier. Un bloc 4-4-1 bas, qui laisse le ballon à l’adversaire, qui le garde avec les milieux et les défenseurs centraux le temps de trouver un des 4 offensifs entre les lignes. Ces offensifs essayaient d’étirer le bloc des Verts, mais sans réel succès : 


L’ailier gauche reçoit le ballon sur son côté, mais sans autres solutions, il repique balle au pied vers l’axe et joue avec les milieux. Le ballon est envoyé à l’opposé, mais le jeu à deux dans le couloir ne crée pas de déséquilibre, les Verts sont en place : 


Comme Hamouma doit suivre le latéral gauche et ne peut pas suivre ses coéquipiers qui coulissent, Boudebouz recule de la pointe du bloc et se met à côté des milieux – tout est bon pour empêcher cette passe verticale qui trouve les meneurs de jeu parisiens dans l’axe entre les lignes, la clé de leur animation offensive. Le ballon est donc gardé par les milieux et les défenseurs… 


… et la seule solution pour ces Parisiens de toucher le ballon est décrocher, de sortir du bloc serré des Verts. Des échanges de passe sans danger et donc un nouvel essai de passer par un côté : 


Sans succès, une longue attaque du PSG qui échoue, ses joueurs n’arrivant pas à prendre le dessus d’un bloc en infériorité numérique.

3. Neyrou, la plaque tournante au milieu


Le discours des staffs aux vestiaires a changer la physionomie du match. Même réduits à 10, les Verts ont repris le contrôle du jeu, aidés aussi par le choix des Parisiens de défendre leur avantage et chercher les contres. Des contres arrêtés par les belles performances de Jessy Moulin et sa défense, avec un Fofana impérial. Mais si on avait déjà vu ces joueurs sortir des prestations de haut niveau, c’était la première apparition avec l’ASSE en match officiel pour Neyrou, entré à la place de Camara. Et il a bien réussi ses débuts, comme par exemple à la 60e :


Les Verts récupèrent un long ballon parisien grâce à Debuchy et Fofana est chargé de la relance après un échange de passes avec lui et M’Vila. Il s’appuie sur son gardien… 


… qui n’hésite pas à lui redonner le ballon, malgré le pressing adverse. Cinq joueurs du PSG pressent haut, les 4 défenseurs et 2 milieux stéphanois doivent trouver une solution. Elle vient de Neyou – sa conduite de balle est très efficace, tout comme son ouverture pour Kolo à gauche : 


Si les 4 défenseurs adverses étaient pris par les 3 offensifs stéphanois (Khazri avait entré à la place d’Hamouma), la projection de Kolo apporte le déséquilibre, c’est un 4-contre-4. Malheureusement, Bouanga, servi plus haut à gauche, ne réussit pas le dribble contre son adversaire direct et temporise ensuite. Il joue en arrière avec le même Neyou… 


… mais sa passe est mal ajustée et oblige son coéquipier à se battre pour garder la possession. Ce qu’il arrive, avant de distribuer de nouveau parfaitement le jeu, cette fois-ci de l’autre côté, pour la montée de l’autre latéral :


Encore une fois la partie haute du bloc adverse est complètement passée, les défenseurs doivent se débrouiller seuls. Malheureusement, la reprise de volée de Bouanga passe au-dessus. Une belle action de la part de Verts, qui sont facilement arrivés à déséquilibrer leurs adversaires, tout en étant en infériorité numérique.



Conclusions


Ce n’est pas la victoire du QSG qui restera dans les mémoires, il y en a tellement qu’un trophée national de plus ne change rien. Les footix parisiens, simples supporteurs ou travaillant pour un journal ou une télé, se rappelleront plutôt la blessure de leur meilleur joueur sur un tacle malheureux du capitaine Perrin. Mais ce que les Stéphanois doivent retenir de ce match est la qualité de la prestation proposée. L’équipe a tout donné et a tellement maitrisé les débats, même en infériorité numérique, que le match aurait pu facilement tourner dans l’autre sens. Il y a de quoi être fier par rapport à cette finale, mais il y a surtout de quoi être confiant pour la nouvelle saison.  

lundi 13 juillet 2020

L'effectif du RCT pour la saison 2020-21

Le RCT s'est montré peu actif dans le recrutement inter-saison, enregistrant à l'heure actuelle seulement 3 arrivées: Boyadjis (pilier droit), Jolmes (deuxième ligne) et Toeava (trois-quart). Pendant ce temps, il y a 10 joueurs qui viennent de quitter la Rade: van der Merwe, Gorgodze, Vernet, Messam, Onambélé, Webb, Cottin, Savea, Smaïli et Bonneval.

Déséquilibre dans l'effectif ? Pas vraiment !

Aucun changement pour les piliers gauches, le trio principal sera toujours formé par Gros, S.Taofifénua et Fresia avec Devaux en option supplémentaire

Pour les piliers droits, Boyadjis remplace van der Merwe, derrière la paire Setiano - Gigashvili

Aucun changement pour les talonneurs, un duo Etrillard - Tolofua et avec Soury en remplaçant

Pour les deuxièmes lignes, Jolmes remplace Gorgodze et Vernet (572 minutes à eux deux). Avec Etzebeth, Alainu'uese et R.Taofifénua, il y a des chances que Rebbadj descende souvent...

En troisième ligne, c'est Rebbadj qui remplacera les deux départs de Messam et Onambélé? Ils avaient quand même joué 1159 minutes ensemble à eux deux. Certes, il y a des titulaires claires avec Parisse, Ollivon, Lakafia et Isa, mais il en faut plus, surtout qu'Ollivon sera pris en sélection. Hoarau, Ory et Le Corvec auront peut-être plus de temps de jeu ?

Le changement du demi de mêlée a été fait, Takulua pour Webb. Meric a fait une saison quasi-blanche et son retour permettra de combler les sélections de Serin.

Pas de changement à l'ouverture, Carbonel et Belleau se partageront le poste. L'absence d'un combinée au prêt de Smaïli peut créer des problèmes, mais le retour de blessure de Paia'aua peut aider.

Au centre, le retour de blessure de Paia'aua remplacera Savea. Et les miettes de Smaïli (190 minutes), en sachant que Belleau et Dachary pourront avoir plus de temps de jeu à côté de Hériteau.

Aucun changement mais plus de concurrence aux ailes, où Ikpefan et Dakawaqa partageront le temps de jeu avec Cordin et Heem, qui auront probablement moins besoin de jouer à l'arrière...

Toeava remplace numériquement Bonneval à l'arrière, même si ce dernier a fait une saison quasi-blanche et Moyano est arrivé tard la saison précédente.


En rouge, les titulaires potentiels, 14 avants pour 8 places, 12 arrières pour les 7 autres. Les autres joueurs de l'effectif auront un rôle important à jouer, voici un banc de remplaçants en cas des 11 absences dans le groupe principal : Fresia, Soury, Boyadjis, Jolmes, Hoarau, Meric, Dachary, Villière, Dridri.

Plutôt pas mal !

L'équipe-type du RCT pour la saison 2019-20

Même si la saison a été arrêtée avant la fin, il y a quand-même des renseignements à tirer d'un point de vue effectif, non seulement pour les essais et points pris. Comme pour la saison précédente, on regarde les titularisations et les minutes jouées poste par poste.

Les avants


Pilier gauche : comme la saison dernière, c'est le trio Gros (7 titularisations, 558 minutes jouées), Fresia (7, 461) et Sebastien Taofifénua (8, 616') qui s'est partagé le temps de jeu. Le jeune Devaux (2, 331') a complété le banc.

Pilier droit : Setiano (6, 549') et Gigashvili (6, 496') se sont partagés le temps de jeu après la Coupe du Monde. Avant, c'est van der Merwe (6, 413') qui a tenu le poste, mais sa dernière saison en rouge-et-noir a été coupée court par une grosse blessure à la cheville. Luow (4, 252') a été joker pendant la Coupe et le jeune Tchelidze a fait ses premières apparitions (6 minutes) pendant le Tournoi.

Talonneur : Tolofua (12, 804') et Etrillard (10, 576') ont couvert les besoins, le dernier voyant par contre sa saison coupée par une fracture de péroné en janvier. Soury a été le remplaçant idéal (18 matchs, mais 1 seule titularisation, 390') et même Gigashvili et S.Taofifénua ont couvert des bouts de matchs quand il le fallait.

Deuxième lignes : le joueur le plus utilisé a été Rebbadj (16, 1212'), suivi d'Alainu'uese (10, 916'). Etzebeth (7, 527') est arrivé tard après sa victoire en Coupe du Monde, Romain Taofifénua (7, 385') a été arrêté longtemps pour une commotion et a été international aussi. Gorgodze (4, 341') n'a que peu joué entre sélection et une grosse blessure au mollet qui a signifié la fin de sa carrière, pendant que Vernet (2, 231') n'a eu que des bouts de match et Hoarau a dépanné 23 minutes aussi.

Troisième lignes : Lakafia (15, 1071') a été très utilisé, tout comme Isa (11, 839') et Parisse (10, 798'). Ollivon (7, 500') a été titulaire quand il n'était pas en sélection, pendant que Onambélé (7, 570'), Messam (7, 589') et Hoarau (5, 320') ont complété la liste des 3e lignes, où Rebbadj (4, 399') s'est aussi trouvé une place quand il n'y avait pas en 2e. Ory (2, 230') a trouvé un peu de temps de jeu, pendant que Le Corvec (16'), Vernet (30'), Gorgodze (70') et Tolofua (2') ont joué des bouts de match.

Les trois-quarts


Demi de mêlée : le titulaire clair a été Serin (9, 667'), mais il a souvent été en sélection. Webb (5, 280') a déçu avant de résilier son contrat, Meric (3, 183') s'est remis très tard de sa blessure au genou, Schreuder (3, 295') a contribué en tang que joker Coupe du Monde, Cottin (2, 251') ne s'est pas imposé, Takulua (1, 102') est arrivé en février et Beaudon (27') et Belleau (35') ont dépanné.

Demi d'ouverture : le duo classique s'est partagé le temps de jeu, Carbonel (13, 1047') jouant un peu plus que Belleau (10, 751'), surtout parce que ce dernier a souvent été aligné au centre. Smaïli n'a eu que des miettes (42')

Centres : Savea (11, 928') et Hériteau (11, 847') ont le plus joué et Belleau (8, 560') s'est aussi souvent trouvé aligné en 12. Dachary (4, 429') ne s'est pas imposé, Te'o (4, 366') a dépanné en joker et Heem (5, 340') a un peu joué au centre, même si ce n'est pas son vrai poste. Smaïli (3, 190') a trouvé un peu plus de place qu'à l'ouverture, Dakuwaqa (5') et Isa (2') ont dépanné et le malheureux Paia'aua a connu une saison blanche avec sa rupture du tendon d'Achile en amical.

Ailiers : Ikpefan (14, 1102) et Dakuwaqa (13, 959') ont commencé la plupart des matchs. Cordin (9, 735') a aussi souvent joué, surtout quand il n'était pas arrière. Vilière (5, 411') a connu une longue blessure, Moyano (1, 80') est arrivé tard, Heem (2, 118') a un peu dépanné, tout comme Savea (2, 215') et Dachary (1, 62'), pendant que le jeune Dridri a joué 25 minutes.

Arrière : plusieurs joueurs ont été essayés à ce poste profitant de la saison quasi-blanche de Bonneval (2, 160'). C'est Cordin (9, 735') et Heem (7, 491') qui se sont imposés, même si Moyano (4, 292') a démarré pas mal quand il était apte. Dridri (1, 47'), Belleau (82'), Smaïli (22') et Hériteau (11') ont dépanné.


L'équipe-type


Difficile à extraire un XV des titulaires, mais il y a clairement plusieurs joueurs qui s'imposent en tant que premier choix, s'ils sont disponibles :



24 joueurs, un groupe complet, qui est franchement pas mal du tout. Entre eux, ces 24 joueurs ont couvert 74% des titularisations possibles lors de la saison dernière. Mais ils cumulent aussi 81 des matchs ratés en étant avec leurs sélections - si on ne compte pas ces matchs, le pourcentage de titularisations de ces 24 joueurs devient de 96%. Bref, ce sont les 24 guerriers du Pilou-Pilou sur lequel le RCT repose principalement.


Bilan de la saison toulonnaise 2019-20

L'analyse de la saison 2018-19 montrait des résultats catastrophiques à l'extérieur, parfois compensés à domicile, mais pas toujours. La saison avait été ratée, mais il y a eu du mieux vers la fin, ce qui laisser place à de l'espoir pour la suite. Est-ce que cet espoir est devenu réalité ?

Si on regarde seulement les essais, les Toulonnais en ont marqué 62 (2,7 par match) et en ont encaissé 40 (1,73 par match). Offensivement c'est pareil que la saison précédente (2,65), mais la défense a fonctionné clairement mieux qu'avant (2,4). Que ça soit à Mayol (0,5 essais encaissés de moins qu'avant) ou à l'extérieur (0,8), cette efficacité défensive a été la clé de la réussite cette saison.

Il n'y a pas eu de serial marqueur d'essais dans les rangs du RCT. Les meilleurs ont été Ikpefan et Savea (5 chacun) et Dakuwaqa, Hériteau et... de pénalité (4). En total, 29 joueurs différents ont marqué au moins un essai. Mais si on regarde le type d'attaques, on remarque que deux tiers sont des essais à 0 temps de jeu, dont la moitié suite à des ballons portés...

Une défense moins franchissable et de la puissance, voici donc les raisons du renouveau toulonnais. Si on regarde phase par phase, le RCT a clairement eu du mal pendant la Coupe du Monde, avec seulement 2,25 points pris en moyenne sur les 8 matchs disputés. Par contre, la suite jusqu'au Tournoi des 6 nations a été impressionnante: 3,8 points par match, une série de 12 matchs sans défaite. Certes, dans cette série il y a les matchs de poule de la Challenge Cup (sans faute pour les Toulonnais), mais même si on regarde seulement le Top 14, c'est une moyenne de 3 points / match. Comme lors des 3 matchs disputés pendant le Tournoi avant l'arrêt du championnat. 

Etzebeth, Parisse, Ollivon, Serin, Setiano, Gigashvili... la présence des internationaux a clairement fait une différence. Ce qui n'est pas forcément rassurant pour la saison à venir, qui aura bien plus de doublons que d'habitude...

dimanche 5 juillet 2020

Amicaux avant la saison 2020-21

ASSE - Rumilly, 4-1 (Krasso, Rivera, Abi x2)


Pour le premier match amical, les Verts ont reçu la modeste équipe de Rumilly, qui vient de monter en N2. Il n'y a pas de conclusion à tirer entre les titulaires et remplaçants, comme toujours ce sont deux mi-temps complètement différentes. Et Puel a bien équilibré son effectif, partageant parfaitement ses joueurs expérimentés entre les deux périodes.

L'équipe de la 1MT laissait penser à un 4-2-3-1 avec Khazri ou Hamouma en soutien de Krasso, l'avant-centre. Mais ça a été plutôt un 4-1-4-1 :


Camara en sentinelle, Moueffek en "8", on s'y attendait. C'est Rivera qui a joué axial, laissant les deux offensifs expérimentés prendre les ailes. Un trio au milieu très en forme, joueur de ballon. Mais pas toujours bien en place défensivement, pas bien en bloc avec la défense, laissant trop de place entre les lignes. Une première période gagnée 2-1, mais avec pas mal des parades effectuées par Jessy Moulin.

L'équipe de la 2MT a évolué dans un vrai 4-2-3-1 avec Boudebouz en soutien d'Abi :


M'Vila a joué son rôle habituel, pendant que le jeune Lucas Gourna-Douath a été relayeur à gauche. C'est d'ailleurs sur ce côté que le jeu a penché, avec le trio Silva-LGD-Bouanga, pendant qu'à droite Nordin était attiré par l'axe ou jouait seul. Ça a été une période à sens unique, contre un bloc très bas et resserré, gagnée 2-0 avec un doublé et une transversale pour Abi après des centres de Nordin, Bouanga et Boudebouz.


Match de reprise, pas de conclusions hâtives... mais des absences ont été remarquées. Trauco, Palencia et Dioussé n'ont pas été convoqués, sans explications. Ruffier et KMP étaient seulement en tribunes, Youssouf n'avait pas encore repris l'entraînement collectif et Diony n'était toujours pas disponible après sa chute en vélo. A noter que Souici et Benkhedim sont aussi entrés en fin de match (le premier en défenseur central), mais ils ne partent pas comme premiers choix à leurs postes.



ASSE - Nice, 4-1 (Krasso, Maçon, Abi x2)


Deuxième match amical, contre un adversaire d'un autre calibre, mais fini sur le même score et avec des buteurs similaires. Comme pour le premier match, deux équipes différentes ont été alignées lors de chaque période, à chaque fois en 4-2-3-1.

Ça ressemblait à une équipe-type en 1MT, avec une charnière Fofana-Kolo, une paire M'Vila - Camara au milieu et Krasso en avant-centre...


... avec Boudebouz en son soutien. Les Verts ont eu du mal le premier quart d'heure, surtout à sortir du pressing adverse. Mais après l'ouverture du score niçoise suite à une mauvaise relance de M'Vila, il n'y a eu plus qu'une équipe sur le terrain. Les Stéphanois ont complètement éteint leurs adversaires et l'égalisation de Krasso sur un corner a été logique. Un score d'égalité à la pause, malgré d'autres occasions, dont une barre pour Bouanga.

Le 11 de la 2MT a été bien moins expérimenté, à l'exception des offensifs, où Khazri et Hamouma ont de nouveau été alignés avec Rivera dans la ligne d'attaque :