L'avant-match
Le plus dur c'est de confirmer, et après l'impressionnante démonstration de la semaine dernière contre Clermont, le RCT est attendu pour le choc au sommet à Toulouse. Et si ce match était une occasion idéale pour un turnover, pour laisser certains cadres se reposer, le staff toulonnais a surpris en alignant la meilleure équipe à sa disposition. Une défaite chez le champion en titre, invaincu à domicile, serait presque logique et sans conséquence au classement (le RCT resterait dans le 4 premiers). Mais une bonne prestation et éventuellement un bon résultat marqueraient clairement les esprits et positionneraient les Toulonnais comme un candidat crédible au Brennus.
Le match...
... a montré depuis le début que les Toulonnais auraient du mal à franchir la défense toulousaine. Ils ont beaucoup porté le ballon (1e, 6e, 12e, ...), souvent dans la moitié adverse, mais ils n'ont quasiment jamais mis en difficulté leurs adversaires. Et comme le Stade Toulousain a été très efficace lors de ses rares incursions dans le camp toulonnais, le RCT se trouvait derrière au score 10-0 après un quart d'heure de jeu. Ce qui a été le score à la pause, le reste de la 1MT étant un festival d'approximations en touche des deux côtés, des pénalités sifflée en alternance sur les mêlées et en général des mauvais choix des Toulonnais, qui ont pris une mêlée et pas les points ou qui n'ont pas trouvé la touche sur des pénalités dans le camp adverse.
Et la 2MT a mal démarré pour les visiteurs, qui ont cafouillé la réception du coup d'envoi et ont encaissé une autre pénalité. Menés de 13 points, ils se sont réveillés. Ils ont commencé à dominer en conquête et surtout ont beaucoup joué au pied, évitant de se casser les dents contre le mur infranchissable de la défense, mais obligeant leurs adversaires à jouer sous pression dans leur camp. Une fois que Carbonel a marqué un essai d'ailier (après une relance de Serin qui a capté un jeu au pied adverse), les Toulonnais se sont mis à y croire. Et sur deux actions très similaires (voire plus bas) ils sont arrivés dans les 5m adverses. Ils se sont précipités et n'ont pas marqué un 2e essai, synonyme de victoire, mais ont profité des pénalité pour finir le match à égalité, 13-13.
Et la 2MT a mal démarré pour les visiteurs, qui ont cafouillé la réception du coup d'envoi et ont encaissé une autre pénalité. Menés de 13 points, ils se sont réveillés. Ils ont commencé à dominer en conquête et surtout ont beaucoup joué au pied, évitant de se casser les dents contre le mur infranchissable de la défense, mais obligeant leurs adversaires à jouer sous pression dans leur camp. Une fois que Carbonel a marqué un essai d'ailier (après une relance de Serin qui a capté un jeu au pied adverse), les Toulonnais se sont mis à y croire. Et sur deux actions très similaires (voire plus bas) ils sont arrivés dans les 5m adverses. Ils se sont précipités et n'ont pas marqué un 2e essai, synonyme de victoire, mais ont profité des pénalité pour finir le match à égalité, 13-13.
L'action
A la 65e minute, le RCT bénéficie d'une mêlée dans les 22m adverses et obtient une pénalité. Malheureusement, Belleau trouve le poteau et le Stade Toulousain se dégage. Mais les Toulonnais récupèrent le lancer en touche sur la ligne des 22 mètres :
Ory (7) est en relayeur, c'est une phase de jeu pour les avants. Rebbadj (4) capte le lancer de Tolofua (2) et un maul se forme. Il avance sur plusieurs mètres avant que Serin (9) sorte le ballon :
La course de Savea (13) fixe le centre adverse, Carbonel (10) prolonge jusqu'à Belleau (12), qui profite de l'incroyable porte ouverte dans la défense. Il est plaqué sur la ligne des 5m, les gros arrivent pour essayer de passer en force :
Alainu'uese (5) et Parisse (8) font un autre ruck et les défenseurs se mettent hors-jeu. L'avantage ne profite pas aux Toulonnais, mais Belleau réussit cette pénalité et le RCT revient à 3 points au score.
Quelques minutes plus tard, mêlée toulousaine un peu dans le camp toulonnais :
Il y a eu des changements chez les arrières du RCT, Webb est entré en 9, Hériteau en 12 et donc Belleau est passé en 10. Mais les avants sont toujours là, très puissants : ils obtiennent une pénalité sur la mêlée adverse. Belleau trouve la touche à 30 mètre de l'en-but adverse...
... et c'est le même schéma qui se prépare. Ory (7) en relayeur, Rebbadj (4) qui capte le lancer de Tolofua (2), un maul se forme et avance un peu. La combinaison des trois-quarts est un peu différente, par contre :
Webb (9) sort pour son premier centre, Hériteau (12), qui passe sur un pas au deuxième, Savea (13), qui franchit. Il est plaqué à 15m, Belleau (10) vient protéger le ballon, qui est vite sorti :
Hériteau (12) joue comme un 10 et sert cette fois-ci Dakuwaqa (14), venu de son aile. Et de nouveau une porte s'ouvre dans la défense. Les arrières toulonnais auraient pu jouer une supériorité numérique à gauche, ils ne l'ont pas fait.
Webb (9) met du temps à sortir le ballon, feinte une passe et essaye de se faufiler. Il est plaqué à quelques mètres et deux temps de jeu des gros plus tard, la défense se met de nouveau hors-jeu et Belleau égalise.
Dominateurs en mêlée, lancers en touche assurés, des mauls qui avancent et des brèches dans la défense exploitées par les trois-quarts - les Toulonnais ont largement dominé la fin de match et avec un peu moins de précipitation ils auraient pu emporter ce match...
Ory (7) est en relayeur, c'est une phase de jeu pour les avants. Rebbadj (4) capte le lancer de Tolofua (2) et un maul se forme. Il avance sur plusieurs mètres avant que Serin (9) sorte le ballon :
La course de Savea (13) fixe le centre adverse, Carbonel (10) prolonge jusqu'à Belleau (12), qui profite de l'incroyable porte ouverte dans la défense. Il est plaqué sur la ligne des 5m, les gros arrivent pour essayer de passer en force :
Alainu'uese (5) et Parisse (8) font un autre ruck et les défenseurs se mettent hors-jeu. L'avantage ne profite pas aux Toulonnais, mais Belleau réussit cette pénalité et le RCT revient à 3 points au score.
Quelques minutes plus tard, mêlée toulousaine un peu dans le camp toulonnais :
Il y a eu des changements chez les arrières du RCT, Webb est entré en 9, Hériteau en 12 et donc Belleau est passé en 10. Mais les avants sont toujours là, très puissants : ils obtiennent une pénalité sur la mêlée adverse. Belleau trouve la touche à 30 mètre de l'en-but adverse...
... et c'est le même schéma qui se prépare. Ory (7) en relayeur, Rebbadj (4) qui capte le lancer de Tolofua (2), un maul se forme et avance un peu. La combinaison des trois-quarts est un peu différente, par contre :
Webb (9) sort pour son premier centre, Hériteau (12), qui passe sur un pas au deuxième, Savea (13), qui franchit. Il est plaqué à 15m, Belleau (10) vient protéger le ballon, qui est vite sorti :
Hériteau (12) joue comme un 10 et sert cette fois-ci Dakuwaqa (14), venu de son aile. Et de nouveau une porte s'ouvre dans la défense. Les arrières toulonnais auraient pu jouer une supériorité numérique à gauche, ils ne l'ont pas fait.
Webb (9) met du temps à sortir le ballon, feinte une passe et essaye de se faufiler. Il est plaqué à quelques mètres et deux temps de jeu des gros plus tard, la défense se met de nouveau hors-jeu et Belleau égalise.
Dominateurs en mêlée, lancers en touche assurés, des mauls qui avancent et des brèches dans la défense exploitées par les trois-quarts - les Toulonnais ont largement dominé la fin de match et avec un peu moins de précipitation ils auraient pu emporter ce match...
La suite
Le RCT continue ainsi son incroyable série, 9 matchs sans défaite et se positionne clairement comme un candidat sérieux aux phases finales. Ça serait génial de continuer cette série pour encore trois semaines : la réception d'un Castres pas très en forme permettrait aux Toulonnais de se retrouver sur le podium à la fin de la phase aller. Et les deux matchs de Challenge Cup qui en suivent leurs offriraient un quart de finale à domicile...