mardi 29 août 2023

Annecy - ASSE, 1-1 (Chambost)

Du mieux dans le jeu


Les Verts n'ont pris qu'un point sur la pelouse d'Annecy, car même s'ils ont imposé leur jeu, ils l'ont fait seulement après avoir concédé l'ouverture du score...

Le staff stéphanois a du composer avec les blessures de Monconduit, Nkounkou, Cafaro et Wadji, mais a aligné un système identique à celui qui s'est imposé contre Quevilly, un 3-4-2-1 :


Une défense à 3, Batubinsika - Briançon - Petrot. Un avant-centre, Sissoko. Deux joueurs de couloir, Appiah à droite et Diarra à gauche. Et 4 milieux axiaux qui en théorie auraient pu être disposés en losange (Fomba pointe basse, Chambost point haute) et former donc un 3-4-3 losange. En réalité, deux d'entre eux étaient plus bas (Bouchouari et Fomba), pendant que les deux autres jouaient à la même hauteur, entre les lignes adverses (Lobry et Chambost).

Dépositaires du jeu, ces 4 milieux ont eu du mal à être trouvés et à se trouver lors de la première demi-heure, ou plutôt jusqu'au but concédé, comme le remarque leur entraîneur : "c’est à partir du moment où on a pris le premier but qu’on a commencé à plus ou moins rentrer dans notre match. On ne peut pas commencer un match au bout de 25 minutes". La faute à un pressing haut adverse, qui cherchait à couper les passes dans l'axe :

Un 4-1-4-1 avec donc 5 joueurs qui ne pressaient pas les 3 défenseurs stéphanois - sauf si un d'entre eux voulait monter balle au pied, mais qui ne permettaient pas non plus que le ballon soit distribué par les milieux Verts. La solution étaient donc de jouer long, sautant ce bloc. Ou d'écarter dans les couloirs, mais Appiah et Diarra se retrouvaient souvent très enfermés et sans solution. Ou bien, comme dans cet exemple, d'avoir un des deux milieux offensifs décrocher pour proposer une solution :

Chambost se propose donc, il reçoit le ballon de Petrot et joue en arrière avec Briançon... 

... avant d'être à nouveau retrouvé par Petrot. Le pressing adverse est contourné et le meneur stéphanois peut se retourner et orienter le jeu. 

Dans cette exemple, il lance en profondeur Sissoko, qui ne parvient pas à bien contrôler dans la surface. Si Chambost a parfois décroché pour proposer une solution à gauche, suppléant donc Diarra, Lobry n'a pas fait la même chose à droite. Et très souvent, Appiah se retrouvait enfermé dans son couloir quand les Verts essayaient de sortir du pressing de ce côté.

La situation a changé après l'ouverture du score, avec aussi une baisse de régime du côté d'Annecy. A partir de ce moment les Stéphanois ont pu dérouler et combiner plus facilement, comme par exemple à la 32e minute : 

Briançon joue avec Fomba, qui passe le ballon plus haut à Bouchouari. Du jeu vertical, en plein axe, car le pressing adverse n'est plus en place. Et la verticalité continue...

... avec Bouchouari qui trouve Lobry entre les lignes, 6 joueurs adverses ont été éliminés. Un une-deux avec Sissoko et le co-meneur stéphanois peut orienter le jeu : 


Il choisit Diarra à gauche, qui peut avancer et centrer, malheureusement un défenseur dégage de la tête. Les Verts ont continué de proposer du jeu et ça a finit par payer, même si pas assez pour gagner, comme le regrette leur entraîneur : "c’est dommage de ne repartir qu’avec un point au vu du dernier quart d’heure de la première mi-temps et de la seconde mi-temps"

Enfin, "la seconde mi-temps" est peut-être exagéré, car la dynamique a été cassée avec les changements effectués à la 66e minute. Si Rivera et Moueffek ont remplacé poste pour poste Diarra et Fomba...


... les sorties des deux milieux offensifs Chambost et Lobry ont changé la physionomie du jeu stéphanois. Leur remplaçants, Charbonnier et Cissé, ont joué beaucoup plus haut - même si parfois ils décrochaient entre les lignes adverses, ils l'ont rarement fait plus bas pour participer à la construction. Une équipe donc coupée en deux, un piston droit complètement fatigué et qui ne pouvait plus proposer des solutions dans son couloir... Et pourtant les Verts auraient pu l'emporter grâce à un pénalty obtenu dans le dernier quart d'heure. Une occasion ratée, comme lors du premier match.


Malgré l'absence des nombreux titulaires, surtout dans les couloirs, il y a eu du mieux dans le jeu par rapport à il y a une semaine, mais sans les trois points à la fin. Cependant, il ne faut pas oublier la première demi-heure - les protégés de Laurent Batlles doivent à la fois être consistants du début à la fin, mais aussi plus réalistes...

dimanche 20 août 2023

ASSE - Quevilly, 2-1 (Sissoko x2)

Victoire pas satisfaisante


Les Verts ont enfin connu la victoire dans cette nouvelle saison, mais ils ont rendu une copie atroce en deuxième période, quand ils ont donné l'impression d'avoir perdu tout leur football...

L'entraîneur stéphanois a exprimé en conférence de presse le sentiment de tous les supporters verts qui ont vu le match : "au niveau du résultat et des points pris, je suis satisfait, au niveau du jeu, je ne le suis pas". L'absence de Wadji et le retour de Nkounkou ont légèrement changé le système utilisé lors des matchs de préparation - à la place d'un "10" derrière deux attaquants, les Verts ont évolué avec deux "10" derrière un seul avant-centre, Sissoko (un 3-4-2-1) :


Cafaro et Chambost ont été positionnés entre les lignes adverses, avec comme mission de faire parvenir le ballon jusqu'à Sissoko. Les déplacements de ces deux joueurs, ainsi que de Bouchouari, le plus offensif des deux milieux axiaux, ont été la clé des animations offensives en 1MT. Quand à la 2MT, il n'y a quasiment pas eu d'animation offensive, même si un changement de système et de joueurs a été opéré à la 70e : 


Charbonnier et Lobry ont remplacé Cafaro et Cahmbost - le premier se plaçant à côté de Sissoko et le deuxième comme un troisième milieu axial. Les Stéphanois ont donc évolué dans un 3-5-2 à pointe basse. Les entrées de Fomba pour Monconduit et Cissé pour Sissoko ont été du poste pour poste.


Pour revenir à l'animation offensive en 1MT, voici un exemple après une demi-heure de jeu, qui commence avec une relance de Larsonneur :


Les défenseurs se passent le ballon, qui arrive à Petrot. Nkounkou est déjà très haut à gauche, Chambost décroche pour proposer une solution. Bouchouari se trouve plus bas que Monconduit et c'est lui qui reçoit le ballon :


Il oriente tout de suite le jeu vers l'avant. Chambost reprend sa place entre les lignes (QRM jouait en 4-4-2), c'est donc Cafaro qui décroche, est servi, et élimine en se retournant un adversaire. Il oriente ensuite le jeu vers la gauche...


... avec Nkounkou, qui propose un une-deux à Chambost. Comme la défense avait bien reculé, ce dernier temporise et revient en arrière...


... avec Cafaro, qui joue avec Bouchouari. Les milieux stéphanois continuent à combiner dans un espace assez restreint : 


Bouchouari - Chambost - Monconduit - Cafaro - Monconduit, la maîtrise des Verts au milieu du terrain est totale. Le ballon est ensuite donné à Batubinsika - les défenseurs sont suffisamment haut pour aider à la construction. Et comme le jeu part vers la droite...


... Cafaro et Chambost coulissent vers ce côté. Le premier reçoit le ballon, joue avec Appiah, qui essaie un une-deux avec le deuxième. Le ballon est dévié par un défenseur, mais il arrive de nouveau dans les pieds de Cafaro, qui calme le jeu :


Les défenseurs se passent le ballon le temps que leurs coéquipiers se remettent en place. C'est finalement Briançon qui lance la nouvelle attaque, jouant avec Bouchouari, démarqué à gauche :


Il combine avec Chambost, qui était revenu de l'autre côté, qui joue avec Nkounkou. Ce dernier ne donne pas suite aux appels proposés par Chambost et Bouchouari, il joue en arrière avec Petrot. Le ballon repasse par toute la défense...


... et c'est Cafaro qui le reçoit de Batubinsika. Le bloc adverse est de nouveau en place, Bouchouari et Chambost changent de place...


... et les Verts se présentent presque dans un 3-3-3-1 avec Bouchouari entre les lignes adverses. Chambost essaie un jeu long, lançant en profondeur Appiah, dans son couloir, mais le latéral adverse dévie de la tête en corner. 

Une longue possession stéphanoise dans la moitié adverse, avec une belle maîtrise et beaucoup de déplacements de la part des milieux. Un exemple qui intervient peu après l'ouverture du score, les Verts étaient en confiance. Il est impossible de trouver quelque chose qui ressemble même de loin à ça après la réduction du score adverse à la 54e minute...

On ne montrera pas d'exemple du jeu stéphanois après ce but encaissé, il vaut mieux éviter.  Et Laurent Batlles n'a pas mâché ses mots après le match : "notre seconde mi-temps a été insipide, on ne se crée pas assez d’occasions, on a manqué de justesse technique. En première, on a eu beaucoup de mouvements, plus de qualité, on a lâché ça lors du deuxième acte. Il y a eu un écart entre les deux périodes qui n’est pas acceptable (...) notre première période était satisfaisante, notre seconde ne l’était pas. On a beaucoup trop donné le ballon à l’adversaire, ça a donné l’impression que l’équipe plongeait physiquement". Et si l'entraîneur évoque un problème physique, Batubinsika parle du mental : "on a bien vu qu’en deuxième mi-temps, on a eu de la difficulté par rapport à la première. Il y avait la pression de pas perdre ces 3 points, c’est ce qui nous a crispés. (...) les deux buts encaissés dans les arrêts de jeu lors de deux premières journées, je pense que ça a joué dans les têtes".

Que ça soit physique ou mental ou bien les deux, il est clair qu'on ne peut pas se contenter de ce que les Verts ont montré après avoir encaissé ce but. Il faut donc espérer que cette victoire, même si pas satisfaisante dans la manière, aura le don de permettre aux Stéphanois d'aborder différemment leurs prochains matchs, plus sereinement.  



dimanche 13 août 2023

Rodez - ASSE, 2-1 (Sissoko)

Consistants


Les Verts ont fini leur deuxième match de la nouvelle saison comme le premier - avec un but synonyme de défaite encaissé dans le temps additionnel...

Si d'un point de vue résultat et scénario du match les deux matchs se ressemblent, Laurent Batlles avait quand-même effectué des importants changements tactiques (et titulaires) par rapport à la semaine dernière. Il a utilisé un système différent - et si certains considèrent que les Stéphanois ont joué avec une défense à 3 à Rodez, le positionnement au coup d'envoi le contredit :


Une défense à 4 Appiah - Batubinsika - Nadé - Petrot (Briançon n'avait pas plus de 45' dans les jambes et a remplacé Nadé, qui avait du mal physiquement, en fin de match). La désormais traditionnelle paire de deux avant-centres Wadji - Sissoko. Et 4 milieux axiaux, Monconduit, Fomba, Bouchouari, Lobry. Bref, un 4-4-2 losange - et si le losange n'est pas évident au coup d'envoi de la 1MT, il l'est parfaitement en début de la 2MT :


L'impression de la défense à 3 vient du positionnement très bas de Monconduit quand les Verts n'avaient pas la possession en première période, il reculait entre les deux centraux, les Stéphanois défendant donc dans un 5-3-2 :


La raison pour cela est simple, c'était une adaptation au 3-5-2 des Ruthénois et à leur tactique de chercher leurs deux attaquants dans le dos des latéraux adverses. Les Verts ne jouaient toujours qu'avec un seul joueur par couloir, Appiah et Petrot sortaient donc sur les pistons de Rodez. Batubinsika et Nadé devaient donc suivre les attaquants adverses qui faisaient des appels dans le dos de leurs coéquipiers, et Monconduit, la sentinelle, couvrait dans le centre de la défense. Et ça a plutôt bien fonctionné, les Ruthénois ont eu très peu de situations dangereuses de ce type.

Pour être complets, Monconduit a descendu de moins en moins souvent après la pause, car la possession était stéphanoise et en plus les Verts cherchaient à revenir au score. Ensuite, après une heure de jeu, les protégés de Laurent Batlles ont joué en 4-3-3, avec Cafaro et Cissé sur les ailes et un seul avant-centre, Wadji. Puis en 4-2-3-1 quand Chambost a remplacé Bouchouari :



Pour revenir à l'animation tactique en 1MT, voici un exemple qui commence après 10 minutes de jeu avec une relance de Larsonneur :


Il joue avec ses deux défenseurs centraux, Monconduit étant bien plus haut. D'ailleurs, le positionnement des milieux stéphanois est bien visible sur la suite de l'action :


Bouchouari élimine un adversaire, monte avec le ballon, et décale Fomba à gauche, qui s'appuie ensuite sur Petrot :


Le bloc adverse en 5-3-2 est en place, Petrot se trouve à un-contre-un dans le couloir gauche. Il n'essaie pas d'éliminer son adversaire direct, il rejoue avec Fomba. Les Verts ne passent pas sur le côté, mais dans l'axe :


Les passes verticales sont très belles et via Fomba - Bouchouari - Lobry le ballon arrive dans les pieds de Sissoko. Malheureusement, l'attaquant stéphanois choisit de revenir en arrière et il finit de donner le ballon à Batubinsika...

Le ballon arrive ensuite dans le couloir droit, à Appiah, qui se retrouve contre le piston gauche adverse. Il essaie de l'éliminer, mais il n'y arrive pas et l'attaque stéphanoise prend fin.


Conclusions


Que ça soit le 3-4-3 losange de la saison dernière, le 3-2-3-2 des matchs amicaux ou bien ce 4-4-2 losange, il y a une constante dans le jeu des Verts : un seul joueur par couloir. Car à l'heure actuelle l'effectif ne permet pas autre chose, à moins de faire confiance à un jeune joueur pas confirmé à gauche (comme lors de la dernière demi-heure). Et quand ces joueurs de couloir ont un profil plutôt défensif et ne sont pas capables de faire la différence individuellement, le jeu stéphanois doit passer par l'axe. Ce qui limite les options - à part quelques combinaisons et des percussions de Bouchouari, très peu de situations dangereuses ont été créées de cette manière. Laurent Batlles a essayé de trouver une solution tactique à son problème d'effectif, un problème pas facile entre les joueurs réellement aptes, leurs profils et leur état de forme physique très hétérogène. Ça n'a pas fonctionné, mais comme il le dit lui-même, le problème est plus important que juste le système de jeu : "il manque beaucoup de choses pour pouvoir prétendre aujourd'hui gagner des matches (...) il y a trop de manques techniques. On n'a pas de maîtrise donc à partir de ce moemnt-là, on ne peut pas mettre en difficulté les équipes adverses".

dimanche 6 août 2023

ASSE - Grenoble, 0-1

Ça commence mal


Le projet "remontée en Ligue 1" des Verts enregistre un premier coup d'arrêt, avec une première défaite à domicile, contre Grenoble...

Pour ce premier match de la saison, le staff stéphanois a fait le choix de reconduire le système utilisé lors de toutes les rencontres amicales du mois de juillet, un 3-2-3-2 (3-4-3 avec des pistons très offensifs) :


Plusieurs joueurs n'étaient pas capables de démarrer, n'ayant joué aucun match amical (Bouchouari, international et à peine rentré des vacances, et Charbonnier, qui s'était fait les croisés en février dernier). Sans compter sur Nkounkou qui fait semblant dans la presse que le club a levé son option d'achat contre son gré, comme si c'était pas lui qui a signé son nouveau contrat avec l'ASSE... Bref, les deux joueurs qui n'étaient pas au club la saison dernière étaient bien alignés par Laurent Batlles, Batubinsika à droite de la défense à trois et Sissoko en pointe, à côté de Wadji, les deux avec Chambost en soutien derrière eux. 

La clé de l'animation offensive stéphanoise dans ce système repose sur l'entente entre ces trois joueurs offensifs, sur la coordination de leurs déplacements et comment ils se trouvent. D'ailleurs, l'entraîneur stéphanois a fait allusions à ce problème après le match , car Sissoko vient d'arriver et n'a joué que 45 minutes en amical, sans être associé à Wadji : "Il doit trouver des automatismes avec les autres, notamment dans les déplacements".

Par exemple, si on regarde la suite de l'image précédente, qui est un coup franc que Briançon doit jouer, on voit bien Chambost qui fait un déplacement...


... qui attire avec lui la sentinelle adverse (Grenoble jouait en 4-1-4-1), ce qui libère un espace importante entre les lignes. Mais ni Sissoko, ni Wadji, ne se déplacent pour proposer une solution, donc Briançon envoie un long ballon, facilement dégager par la défense.


Briançon, affaibli par un virus, a été remplacé à la pause par Sow, qui a pris l'axe droit de la défense à trois, Batubinsika coulissant au centre. Et lors de la 2MT d'autres joueurs sont rentrés, toujours du poste pour poste :


Bouchouari a remplacé Fomba et a su porté plus le ballon, faisant plus facilement le lien avec les offensifs. Cissé a remplacé Chambost et a éliminé des nombreux joueurs adverses. Lobry a remplacé Appiah en tant que piston gauche - on reviendra là-dessus - et Charbonnier est entré à la place de Sissoko, montrant une toute autre complémentarité avec Wadji.

Car dans cet exemple il y a toujours beaucoup d'espace entre les lignes grenobloise, leur sentinelle étant excentrée, au marquage de Cissé. Charbonnier décroche dans cet espace...


... suivi par son défenseur, donc Wadji peut faire un appel dans son dos. La longue passe de Batubinsika est dégagée par un grenoblois, mais Monconduit récupère :


La sentinelle adverse monte sur lui, ce qui permet à Cissé (et Lobry) d'avoir de l'espace. Mais le (deuxième) capitaine stéphanois ne joue pas sur ce côté. Il élimine un adversaire et...


... lance Wadji en prondeur, car celui-ci profitait toujours de l'espace créé par le décrochement de Charbonnier. En plus, les Verts étaient en surnombre à gauche : des déplacements coordonnées et un présence sur les deuxièmes ballons avaient suffit pour déséquilibré le bloc adverse. Malheureusement, le tir de Wadji à l'entrée de la surface a été contré. 


Pour revenir au poste de piston gauche, dans l'absence de Nkounkou, le staff stéphanois a du utiliser des jeunes lors des matchs amicaux. Gauthier a joué 4 mi-temps comme piston/ailier - le maximum du temps possible, autant que Cafaro. Aiki 3 mi-temps, Dieye 2, Rivera 2... Pourtant, aucun de ces joueurs n'a été sur la feuille du match. Le staff a fait le choix d'aligner un défenseur latéral droit (!), puis le remplacer par un milieu axial - ni Appiah ni Lobry n'ont eu la capacité de déborder ou d'éliminer leur adversaire direct. Pire, le positionnement du corps du premier lors des certaines attaques adverses en 1MT montrait bien que c'est pas son poste (et a permis à Grenoble de se créer quelques grosses occasions).

Sans remettre en cause la capacité du staff d'évaluer si les jeunes sont ou pas capables de jouer en Ligue 2 (après tout, K. Cissé a fait ses débuts), tant que Nkounkou ne revient pas ou n'est pas remplacé par un bon joueur, les Verts auront du mal. Et comme ça prendra du temps pour trouver une complémentarité entre les éléments offensifs axiaux, les Stéphanois vont laisser encore des points en route. Des points qui peuvent compter cher, vu l'objectif annoncé publiquement par tout le monde, la remontée...